Singularité
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Bannière de Singularité
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

Nos coeurs comme une perpétuelle agonie || Ariel Empty
nos coeurs
comme une perpétuelle agonie


J'ai saturé

Mal à la tête mal au corps
L'impression de toujours courir et de fuir, mais ce qui me suit me rattrape plus vite que l'échappatoire -et je reste à crever dans la haine (tu étais au dessus de ça, pourtant), le monde me noie dans son incompréhension (est-ce que tu regrettes maintenant ?)

Rendez-moi ma voix rendez-moi ma mère,
rendez-moi une vie où je me sentirais vivant d'un peu de misère


C'est dans les rues noires que j'étais en vie (s'infliger des douleurs dans les bras d'étranges) et j'y retournerai sans hésitation si seulement ça pouvait tout effacer (fais comme ça te chante, mais tu ne changera jamais le passé, les écorchures et ce que ta naissance t'as donné) et si seulement je pouvais y faire un pas sans t'inquiéter (tu sais faire que ça, l'inquiéter, tu finiras par le tuer).
Y passer le vent sur la figure
le sentir souffler à arracher les sens
et
ne penser à rien
se perdre
courir
fuir le flot des pensées
(oh elles te rattraperont, arrête de te faire des idées)

Imbécile

Imbécile,
à s'être dit qu'il supporterait encore le blâme, imbécile à ne pas admettre que des fois ça fait mal imbécile de se sentir incompris jeté et abandonné -imbécile de se convaincre à tort que ces sensations étaient égoïstes et injustifiées.

(Azur tu cours)
Je sais où je vais
(Combien de temps encore est-ce qu'il tiendra à te supporter avant de casser)
Je sais pas
(Vous êtes déjà trop abîmés)
Mais ce soir je me perdrais pas, je rappellerais pas ce que c'était autrefois
(Un jour ses bras te seront complètement fermés)




...le sol est froid.
(Tu sais plus depuis quand tu t'es arrêté, pas vrai ?)
Il avait besoin de se reposer.
De laisser tomber son dos -son être tout entier- le long d'un mur et d'enfouir son visage dans ses mains (de respirer). Depuis le temps il connaissait cet endroit -cette maison par cœur, et pourtant il avait peur. Ils étaient trop maladroits, il avait trop fait n'importe quoi, alors aller vers lui quand il n'avait plus que ça, est-ce qu'il avait vraiment le droit ?
Il essayait vraiment fort
de ne pas lui en vouloir
surtout quand c'était lui qui lui avait demandé de faire usage d'une chose qu'il n'avait plus -qu'il n'avait pas. Parce que -parce que c'était lui-même la seule personne qu'il pouvait blâmer pour la perte de sa voix.
Il le savait mais le monde aussi savait que c'était plus facile de chercher un coupable plutôt que d'admettre qu'il n'y en avait pas -ou que c'était soi.

Il courrait depuis qu'il avait quitté les murs aseptisées du commissariat ; qu'on lui avait attribué une faute qu'il n'avait pas, tout ça parce qu'il avait encore fait confiance et que l'esprit de vengeance l'avait suivi jusque là.
Elliot et les autres pouvaient briser autant de poubelles et taguer autant de murs qu'ils le voudraient -il les blâmerait pas.
Mais un geste de trop ;
il avait voulu les protéger,
et il avait eu conscience trop tard que c'est le mauvais qu'il avait accepté de protéger. Parce que Elliot et les autres, eux, ils avaient rien fait.

C'était pas lui ;
c'est pas moi
(pour une fois, c'est pas toi.)

Et puis
et puis il est monté
il a sonné et quand la porte s'est ouverte il lui a fallu trop d'efforts pour ne pas se décomposer. Et si -et si Ariel ne voulait pas qu'il reste, et si cette fois il lui demandait de s'en aller ? Il a juste fait un pas et sa tête tournait trop, il s'est adossé contre le mur pour ne pas se laisser tomber. Il savait pas quoi dire Azur et avec Ariel ça marchait pas de prétendre que sa voix fonctionnait pas -parce qu'il mentait, parce qu'il se cachait juste derrière ça.

« - Je sais pas ce qu'on est allé te raconter mais... c'est pas moi... tu sais que c'est pas moi. »

Mais en réalité il s'en fichait ; il savait qu'Ariel s'en fichait que ce soit lui ou pas. Que la casse de quelques poubelles importait moins que sa sécurité -que leur fragile amitié.

Sa voix était un murmure et pourtant on la sentait trembler
foutue vulnérabilité

« - Peut-être qu'elle a raison, peut-être que je... je suis juste un gamin... Je voulais juste éviter les problèmes, et au final, j'ai fait n'importe quoi... »

Ariel était le seul qui pouvait le voir comme ça ;
à qui il pouvait se montrer comme ça,
malgré tout,
malgré l'amertume et les échanges maladroits.
Tombé au sol, les bras dans un cocon, à se réfugier comme l'enfant qu'il était autrefois.

« - C'est trop loin... Je peux pas rentrer chez moi. »

Il se sentait peut-être un peu trop vulnérable pour rester seul ce soir-là.





Après le passage au commissariat, trop angoissé pour rentrer chez lui ; Azur se réfugie chez Ariel en cherchant un échappatoire et en quelques secondes il craque
Azur
Nos coeurs comme une perpétuelle agonie || Ariel Empty
nos cœurs
comme une perpétuelle agonie


Ariel –
rentré depuis un moment déjà d’une nuit qui s’étire comme un chat   { goguenard moqueur en hauteur une souris grise entre les crocs – ou peut-être est-ce un oiseau. }  – Elle prend des notes d’éternité pendant que tes doigts nerveux marquent le rythme des secondes. Ta poitrine est une cage pour ton cœur qui s’y tourne et retourne et tu voudrais tu voudrais laisser ton esprit se noyer dans tous ces arguments   (logique avisés mesurés)    dont il t’inonde   – mais toujours la bile surnage.
Machinal tu t’es essayé à toutes ces moindres choses qui entraînent l’esprit ailleurs   (t'absorber dans les mécanismes pour disparaître dans les automatismes) ; mais ta douche tu l'as prise en coup de vent (trop inquiet qu’on te contacte que tu manques un appel qu’on frappe à ta porte qu’il reparte que tu n’aies pas entendu que non il) t’as fait bouillir de l’eau que t’as tout de suite délaissé t’as trié la vaisselle en la rangeant – regrettant de ne pas avoir à en faire pour plonger tes mains dans une eau bouillante à t’en arracher la peau. T’as même pas considéré dormir (et comment ?)     gardant les yeux ouverts  (t'as quelque part dans l'âme un vieux gardien de phare   qui ne connaît pas le repos.)
T'occupes ta tête sans te donner de répit. Tes yeux s’écorchent sur     des documents à lire des choses à vérifier  des chiffres sur lesquels il faut repasser      des erreurs à prévoire   (savoir où les choses ont dérapées)   quelque chose à faire     (n’importe quoi) (juste quelque chose) (s’il te plaît). La grande aiguille paresseusement a grignoté des secondes sans se presser – le Temps git agonisant quelque part trop rongé d’anxiété pour accélérer (et tu aimerais qu’un tremblement de terre jettes tout au sol, que tu sois justifié de vivre avec le ventre tordu d’un lièvre avant le jour ; que les meubles fracassés les feuilles qui volent et le monde qui s’effondrent te donnent quelque chose auquel t’accrocher – )

c’est que –
il y a un monde où Azur va voir ailleurs, un monde où il te contactera au matin un sourire embarrassé un regard qui n’y voit pas le mal   peut-être   sûrement   un désolé  qui rigole doucement comme les premières lueurs de l’aube d’un éclat sincère d'un azur qui n’y a pas pensé, qui ne voit pas pourquoi tu t’inquiéterais.

{un Azur peut-être endormi bienheureux dans des bras étrangers}
{un Azur auquel  rien    n’est arrivé; et qui a glissés entre–
                           tous les reproches  –  toutes les conséquences}

– et peut-être que c'est mieux comme ça.

il y a un monde où tu en fais trop et ta voix toujours tombe en pluie acide même quand tu t’efforces de la garder douce calme tempérée   un monde où l’inquiétude qui te mord le cœur est un bourreau sans mandat    une artisane déterminée qui exerce son art pour sa seule beauté      Arachnée filant le vent en étoffes {étouffantes} satinées ; un monde où tu mérites ce regard    quand il te dit d’arrêter quand vous (tu) élevez vos voix sans crier quand – tu lui dis des choses que tu préfèrerais effacer.

Azur –
t’as le cœur au bord des lèvres et son nom sur le bout de la langue. Les mots se mélangent à ton esprit épuisé. Tu perds le fils de phrases dès le troisième mot. La nuit baille de contentement (des plumes bleus entre les dents.)

C’est presque assoupi à la tâche que
(comme un frisson vient ébouriffer la nuit)    le bruit à la porte réveille jusqu’aux assiettes paisiblement rangée dans leur placard.   Tu te lèves trop vite (on va croire que tu l’attendais toute une nuit sans dormir)   tu te presses trop d’aller ouvrir   (on va croire que)   tu ouvres la porte sans même regarder  (on va)   sans hésiter   (croire).
mille et azur un reproches au azur azur azur milieux du azur fracas azur de le voir déchirer le néant. Il y a un tu aurais pu tu aurais du (s’il te plaît s’il te plaît s’il te plaît) m’appeler qui meurt dans un coin de ton cœur pendant que ses yeux fébriles et ses mots s’effritent comme des grains de sables.

      tu tends la main –

Tu l’arracherais à la nuit comme le soleil enroule ses bras autour du monde    mais l’horreur de le déchirer    (contre ce mur il apparaît      si fragile   si léger        –  un mirage parce que si violemment tu voulais le voir et c’est le monde qui se tord se distord et t’offres [un instant de soulagement] [une éternité d’agonie] [azur azur Azur et les yeux écorchées comme des étoiles exsangues] comme si il pouvait s’évaporer s’effondrer au contact, mi réel mi rêve mi château de carte. Azur.)

Il se répand en explications trébuchantes en mots maladroits et qu’est-ce que tu peux en avoir à faire – de ce qu’on t’a dit de si c’est mérité. La nuit est passé comme un orage et qu’est-ce que tu en as a faire que ce soit lui ou pas lui – qu’il soit coupable     qu’il ait de la nuit volée les lunes brûlée le ciel il est là    { il est revenu,   il t’est revenu }. Il pourrait frapper à ta porte du sang sur les mains        et en cet instant tu te demanderais comment faire disparaître les tâches    faire disparaître le corps.
Et le reste ce sera pour le jour.

– presque sauvage un instant quand il s’effondre tu voudrais te hérisser défendre promettre
effacer ses peurs jurer que tu feras tout disparaître. Qu’importe les éclats passés les cris toutes les fois où tu as prévenu comme une sombre prophétie que – et ce sera pour le jour.  

 « Azur… »   Azur azur Azur et tu dis comme une prière comme un merci comme un murmure tes mains qui s’accrochent comme une supplique et tes mains qui se glissent contre lui et tout ton corps qui l’enlacent. Azur.
Azur un peu comme l’ancre qu’on lance aux flots toujours affolés.
 « Viens. » comme un murmure qui s’étend qui s’étire sans se presser.  « Entre. » chez moi chez toi « Reste pas là. »

(il y a des encens enivrants qui brûlent en remercîment et le monde tangue un peu et même sans croire comme tu remercies de sentir son corps contre ton cœur)


@Azur hihi je me suis pas relue j'aurais très certainement dû




Ariel passe sa nuit à patienter pour quand peut-être Azur le contactera – ce qui finit par arriver quand Azur en morceau se réfugit devant chez lui. Il en a rien à faire des excuses il est juste tellement soulagé de le revoir – l'enlacer et lui dire d'entrer. #emotional
Ariel
Nos coeurs comme une perpétuelle agonie || Ariel Empty
nos coeurs
comme une perpétuelle agonie


Ariel
Ariel qui sans un mot le laisse faire, Ariel qui sans un mot écoute les siens, Ariel au doux visage et aux beaux yeux,
son réconfort son refuge son phare
Ariel
Ariel est-ce que je suis allé trop loin, est-ce qu'un jour ce sera trop tard ?


Quand la tolérance aura cédé,
quand ta gentillesse aura cassé
(il pourrait te chasser et tu le sais)
non
(on ne sait jamais si ce jour va arriver -quand il va arriver)

Ariel...
Non...
Il n'allait pas l'abandonner, pas pour ce soir, pas le laisser se morfondre ou sangloter, jamais il ne le jetterai sur le côté. Azur sent ses mains alors que les contacts n'étaient plus si fréquents depuis longtemps, la familiarité des bras qui l'enlacent, la douceur, et le bonheur -ou l'émotion et la tristesse- qui serrent le cœur.
C'est chaud,
si chaud,
un réconfort qui lui ferait oublier tout, qui lui ferait oublier qui il est et ses douleurs et ses peurs pour juste s'y perdre s'y réfugier pour l'éternité.

je donnerai tout pour n'avoir que ça,
et c'est moi l'idiot parce que
parce que de nous deux t'as jamais été celui qui m'abandonnait


(à trop avoir fui sa présence parce que tu pensais le préserver)(Azur, est-ce que tu crois seulement encore que tu puisses le mériter ?)

Et puis Ariel,
Ariel il y a sa voix, dans sa bouche le nom d'Azur qui sonne si doux à ses oreilles, sa voix qui fait des merveilles, sa voix en laquelle il ne croit pas (Azur, tu y crois sans doute peut-être plus qu'il n'y croit).
Entre,
reste pas là,
comme si c'était un bout de chez moi
un abri,
un endroit où il est sûr qu'il sera le jour où tout s'effondrera. Loin des entrailles du monde, de la réalité effrayantes, juste eux deux comme un cocon entre les murs de son appartement. Azur il tremble, Azur ses bras serrent contre lui son ami peut-être un peu trop fort comme si c'était un murmure silencieux (Ariel, Ariel, ne t'en vas pas)(Ariel ne me lâche pas). Ce n'était pas grand chose pourtant, juste une petite altercation avec la police, rien qui ne se soit mal terminé (et pourtant à tous les deux il fallait que ça vous mette dans cet état)
Pourquoi
Pourquoi des mots simples faisaient l'effet d'un fracas
Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression que tout le monde autour s'effondrait quand on ne le comprenait pas ?

« - Ariel... »

Sa voix, faible encore se perd en un murmure mais il ne se dégage pas (parce qu'il y a trop longtemps que tu as l'impression d'avoir senti ses bras)
Ils n'ont rien,
n'ont pas de choses à se dire, leurs regards ne se croisent même pas ;
parce que leur silence et leurs battements de cœur parlent mieux pour eux, parce que c'est plus facile de communiquer quand ils n'ont pas besoin de ça. Les mains qui s'agrippent qui voulaient dire ne me laisse pas, son corps qui tremble qui voulait dire j'en peux plus de tout ça.

Une étreinte.
Juste une étreinte.
(Qu'est-ce que t'aurais donné pour ça)

Et ça l'apaise -un peu- (il fallait bien ça au moins). Peut-être parce que c'est toujours lui qui avait réclamé les contacts alors quand c'était Ariel, quand ça venait d'Ariel, il avait plus peur de rien -débarrassé de l'impression qu'il pesait, de l'impression qu'un jour Ariel allait lui tourner le dos (oh Azur si seulement t'étais pas trop idiot pour réaliser) à cause de ce que lui était. Les soupirs délient sa gorge trop nouée, qui était secouée de hoquets pour étouffer les sanglots -si durs à réprimer. Il sait pas combien de temps passe ; il voulait juste pas que le temps passe. Il faut bien pourtant, parce qu'ils pourront pas rester éternellement là, debout dans l'entrée comme deux égarés qui savaient plus bouger -ni où aller.
Au moins cette fois,
il a plus assez honte pour plonger son regard dans le sien.

(Tu as tellement de chance)
(Il aurait dû te laisser dans tes galères tellement de fois)

Il est si petit, Ariel, par rapport à lui. Un instant Azur laisse ses longs doigts effleurer ses cheveux, pour replacer maladroitement une mèche, et ils se nichent sur sa mâchoire -essayant d'initier quelque chose entre eux. Il avait... encore besoin de lui, de son contact, peut-être parce que la détresse lui avait tant martelé le corps et la tête qu'il avait peur que tout disparaisse -que la seule personne à encore savoir lui apporter du réconfort se désagrège.
Et ils sont si proches,
trop proches
pour que sa bouche ne vole pas à celle d'Ariel une caresse timide, subtile -un instant volatile.
Puis
un frisson lui secoue le corps alors qu'il se redresse, comme s'il revenait à lui -les joues rouges d'avoir agi sous l'impulsion comme quand ils étaient encore des adolescents. À avoir trop peur de le perdre par ses actions stupides, il ne voulait que le garder près de lui -et sans sa présence il se sentait vide.
Mais est-ce qu'il avait encore le droit d'envier cette proximité d'autrefois ?

(Azur, Azur, pourquoi tes lèvres veulent celles d'un ami)(est-ce que c'est vraiment juste un ami ou bien est-ce que c'est ton cœur qui est aveugle lui aussi)

Il pouvait rentrer ;
Ariel lui disait toujours de faire comme chez lui (comme si c'était ton chez toi, à toi aussi).

« - Désolé, j'ai... j'ai pas réussi à rester calme. Je voulais pas t'inquiéter. J'peux gérer, d'habitude... je pensais que ça serait comme tous les autres jours. Pas que ça finirait comme ça. »

L'embarras, l'embarras,
à se confondre en excuses alors qu'Ariel se fichait de tout ça
(est-ce que tu t'excusais pour ce que tu avais fait ou ce baiser à la hâte que tu lui avais volé, sans autre but aucun que de te sentir tout près)

Il avance ;
comme à tâtons, hésitant dans cet endroit qu'il connaît bien,
dans lequel il a déjà mis les pieds plusieurs fois pourtant.

« - J-Je pourrais... je pourrais t'expliquer si tu veux. Ou peut-être que tu t'en fous et qu'on peut juste remettre ça à plus tard... O-On peut... garder d'autres choses pour ce soir. Merci de me laisser rester... J'aurais peut-être pas dû débarquer à l'improviste. Mais bon, tu... tu me connais. »

Il bégaie    hésite    butte sur les mots     trébuche et se rattrape mais encore il  hésite.  
Un endroit où s'asseoir,
il s'y laisse tomber,
pour que la pression et l'angoisse aient le temps de s'évacuer -Ariel connaissait bien tout ça, ce comportement qu'il avait quand il était encore sous le choc et que c'était trop difficile de se calmer.

« - Ça... fait du bien d'entendre ta voix. »

Parce qu'il avait l'impression qu'il y avait plus d'une éternité qu'ils s'étaient parlé comme ça.

@Arielje me suis pas relue non plus hihi j'espère que ça ira  cuteblush




Il doute encore ; et parce qu'il panique, il se laisse aller à étreindre Ariel dans ses bras, lui qui n'est pas si expressif d'ordinaire et désireux de contact. Et quand enfin -à son désarroi- il s'éloigne, c'est pour paniquer de nouveau, se justifier, mais cherchant un réconfort plus léger.
Azur
Nos coeurs comme une perpétuelle agonie || Ariel Empty
nos coeurs
comme une perpétuelle agonie


Ariel et tu préfèrerais qu’il se taise ou dise de plus jolis choses     que ton prénom     (qui te rappelle à toi)   qui te rapelle à l'ordre   (comme une pierre te lesterait dans l'eau)
     Toute l’étreinte dans laquelle tu préfèrerais disparaître      les mains qui courent contre sa peau    qui s’emmêlent dans ses cheveux. On pourrait se bercer de l’idée que les corps étaient fait juste pour ça   leurs formes propices à l’étreinte    à l’éternité.
Et comme un papillon qui se pose   et repars     et – et  toi tu regrettes ne pas être une meilleure fleur,   plus jolie plus parfumée plus colorée     (plus gentil plus tendre plus patient)        moins amer.

         et                                               comme un oiseau                      qui chante à l’aube ;  
nicher ton visage contre son épaule   {sa place}          (si tu peux te mentir cette nuit ;
         ah                                             {ta} place est loin d’ici            mais ça ne compte que le jour) ;

mais il se retire il s’échappe il s’enfuit                 belle-au-bois-dormant dans l’instant réveillé      (d'un baiser volé)     te laisse entre les doigts quelques fils bleutés pour tisser dans le mystère nocturne   (une toile que tu ne sais déchiffrer)   sous les yeux moqueurs des lunes frangines par la fenêtre  et ceux des lumières artificielle  (à la compassion tremblotante) du couloir qui mène à ton appartement.

tu t’accroches à son ombre    (à son étreinte)  
s’il ne te reste que ça. Plus rien de l’innocence {de souvenirs  qui  fragmentés s’envolent vers les coulisses}   leurs répliques lancées dans un éclat de rire – et qui ne reviendront que pour le salut final   les adieux au public. S’il ne te que ça. Quelques lignes oubliées dans des décors fanées, et un humble rappel     un écho      quelques notes sur le piano.

Désolé, j'ai... j'ai pas réussi à rester calme un instant tu t’emmêles, mais ça n’est pas de     cette illusion de contact        mais toute la soirée qui a défilé comme un manège déchaîné. Azur tu voudrais l’interrompre, mais ses mots reprennent de plus belles   en flots agités     et tu n’élèves pas la voix de peur de noyer la sienne « J'peux gérer, d'habitude... je pensais que ça serait comme tous les autres jours. Pas que ça finirait comme ça. » Non. Non et si et pas vraiment enfin est-ce que ça importe et derrière lui comme il ne peut pas te voir tu peux froncer les sourcils et protester contre la charge    la charge immense    qu’Azur clame pouvoir porter.
Mais il le sait.
Il le sait sûrement ses cheveux en ruban autour de tes doigts tes mains effleurant son épaule et des années    des années    à rechanter redire répéter      les même paroles les mêmes choses. Toute la bonne volonté du monde contre un engrenage aux dents d’acier qui écrase entre ses molaires tout plein d’espoir et –

Ça... fait du bien d'entendre ta voix. comme une lame qui dérape –
t’as envie d’en dire plus t’as envie de lui donner ça une voix comme une rivière où laver les soucis les regrets les erreurs en attendant l’aurore    mais les mots trébuchent entre tes lèvres maintenant que le soulagement dissipé   l’inquiétude revient       (et tu ne veux pas tu ne veux pas tu ne veux pas tout ruiner de déraper quand tout est si fragile et                 et tu vas tout ruiner de mots maladroits tu le sais)  
et ça fait du bien d'entendre ta voix et les yeux agonisant tu le regardes plus comme une biche blessé     t’avais pas prévu que ces mots glissent contre ta peau percent un peu ton cœur.
Qu’est-ce que tu veux lui répondre. Ça fait du bien d’entendre la tienne ? à moitié étouffé son éclat perçant comme un oiseau pris dans un filet. Ça me rassure de te voir ? de savoir que tu vas bien, que je suis encore dans ta vie la dernière lanterne le dernier recours ? que viendra un jour peut-être où il faudra rester debout jusqu’à l’aube sans savoir parce que les derniers ponts auront brûlés       – ou peut-être le pire sera arrivé Azur, tu commences sans avoir prévu où tu allais. Azur azur   Azur est-ce que c’est tout ce que tu sais dire     comme si ça suffisait ? Azur fatigué  la nuit sur le cœur    et toi comme de trop     et à la fois pas assez. Tu soupires doucement et Comment tu… mais demander comment tu te sens quand dans les braises semi-éteintes des embrasements nocturnes ce sont des flammes que tu ne veux pas attiser ce sont des mots poisons qui te restent dans la gorge. Comment vas ta gorge parce que ce qui est physique est concret, parce que là tu peux faire quelque chose – il y a des formules, il y a des réponses. Je peux préparer quelque chose. après tout y’a toujours l’eau chaude abandonnée. Si tu veux prendre une douche…… je dois avoir des vêtements propres à toi.
La conscience soudain que tes mots sont peut-être comme une pression    une injonction     et   incapable de juste     prendre le temps     (s’arrêter)   (un moment)   O h   tu peux évidement. Pas besoin. Rien de ça.    un peu ridicule  tes hésitations tes mots qui trébuchent    (tu dois être fatigué)  (trop fébrile pour le remarquer)

hésitant désœuvré les yeux sur lui    et en même temps l’éviter    tu n’oses prendre action sans être dirigé.

@Azur hihi il est bcp trop tôt donc je m'excuse si chaos + incohérence 




Azur se détache Ari est confu mtn il essaye d'amener des solutions et s'activer mais il a peur de brusquer Azur donc il prend pas d'initiative
Ariel
Nos coeurs comme une perpétuelle agonie || Ariel Empty