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La machine infernale


Étrangement, ses mains sont moites.
Posées sur le rebord de la machine, légèrement tremblantes, elles trahissent toutes ces émotions qui secouent son corps caché derrière des vêtements simples. Ses mèches grises ébouriffées sont recouvertes d’une casquette vissée sur sa tête dans l’espoir de masquer son identité. Pourtant personne n’est dupe ici : ni les usager·ères, ni les vigiles, ni même Rannie qui l’observe au loin avec un sourire dont les lèvres ne sauraient trahir ses pensées.

L’incessant cliquetis des machines, la musique en fond, le brouhaha de l’esprit. Son pied tape délicatement le sol en rythme. Les lumières qui clignotent dans le reflet de ses yeux aux couleurs des crépuscules. Le visage marqué de la contrariété, les sourcils froncés. Ses traits dévoilent toute la concentration dont il fait preuve : le masque est tombé et laisse enfin apparaître l’urgence dans son regard. Il y a là l’impatience, l’appréhension, l’inquiétude.

Ses doigts se posent avec délicatesse sur le joystick d’un côté, sur les boutons de l’autre côté. Des gestes mille fois répétés, une scène qui serait nostalgique pour celleux qui sauraient observer la tendresse de ces attitudes. Alors, il se lance dans une course folle dès lors que la partie démarre : la pince est balancée de gauche à droite avant de doucement se baisser dans un espoir,
un espoir,
un espoir,
inspiration,
le visage crispé dans une grimace qui ne cache en rien sa beauté,
expiration.

Les crochets attrapent la peluche souhaitée, la relève dans un équilibre précaire. Elle se rapproche dangereusement du bord, de la sortie, de la victoire. Son souffle est coupé, figé dans une attente interminable. Elle tombe, rebondit sur le rebord du bac (un sourire se dessine alors sur son visage, un espoir soudain, celui de la fin de son calvaire), puis s’échoue parmi les autres peluches.

Encore un échec.

Un long soupir, une exaspération silencieuse. Son front vient se poser contre la vitre alors qu’il ferme les yeux. Peut-être est-il temps d’abandonner.


Information
— Ce RP n'aura pas d'impact majeur sur l'intrigue et se veut avec assez peu de tours.
— Les deux premières personnes à répondre à ce RP en auront l'exclusivité.
— Votre relation avec Gabriel peut être influencée par vos actions.
Gabriel se rend à son rendez-vous mensuel pour récupérer la nouvelle peluche mise dans les machines à pinces du Temple des Alliés. Ce mois-ci, il s'agit de Psykocouac...
Gabriel
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la machine infernale

the fire in my eye, the heat of imposition.

Il était saccadé, produisait un léger son désarticulé, semblait difficilement maniable et l'on pouvait deviner le bout de métal froid. Pourtant, ce n'est pas ça qu'Ova regardait. Ce n'est pas ça qu'elle écoutait. Elle déglutit devant ces infâmes échanges lancinants entre les doigts de l'homme et le joystick. Trop lent ou bien trop rapide, elle n'aurait pas su faire guère mieux. Mais il y avait une chose sur laquelle elle était sûre, c'était son étonnement.

Étonnée, surprise... peu importe le mot que vous voulez étiqueter sur le visage d'Ova: Gabriel était là à jouer de sa vie contre la machine. Elle aurait pu être amusée, mais elle n'était pas d'humeur. La jeune femme avait juste besoin de se vider un peu la tête.
Seule.
Avec ou sans alcool, qu'importe.
Avec ou sans ses deux, le résultat était le même.

•• Monsieur.

Murmure t-elle, en s'approchant de celui qui portait un nom tiraillé entre plusieurs bouches.
Gabriel.
Le son de chacune des lettres que beaucoup aimaient déformer, que beaucoup s'adoraient à critiquer. À déverterbrer chaque syllabe dans une oisiveté malsaine.

Ova se sentait à la fois proche et loin de lui. Elle a toujours respecté le Gouverneur, n'a jamais douter de lui.

Pour autant, il avait aussi beaucoup d'admirateurs. Ils étaient bien plus nombreux face aux naufragés de la vérité.

D'accoutumé, Ova aurait placé ses mains derrière le dos à attendre l'ordre de son maître, tel un chien, tel un pantin. Mais dans cette ambiance et le masque de Gabriel, cela aurait été malvenu. Elle ne faisait que se tenir là, près de lui mais à bonne distance. Elle lui adresse un faible sourire désolée au vu de la situation : avait-il besoin d'aide pour obtenir son dû ?




•• ova n'a qu'une idée en tête: se la vider.

•• elle s'approche de Gabriel, intriguée.
Ova
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La machine infernale


Un soupir, l’agacement face à ces machines maudites. Sans doute aurait-il pu demander à lae dirigeant·e de lui donner cette peluche, mais son ego en aurait très certainement pris un coup. Il n’aurait d'ailleurs eu aucune satisfaction, aucun plaisir à l’obtenir de manière si... illégitime.
Avec dépit, Gabriel glisse donc une nouvelle pièce dans la machine, en espérant que cette fois soit la bonne. Alors qu’il s’apprête à appuyer sur le bouton rouge délavé, celui de tous ses enfers, une voix l’interrompt.

Monsieur.

Un frisson parcourt son corps.
Gabriel sait qu'en étant attentif, son visage est reconnaissable, mais tout chez lui laisse deviner qu’il essaie tant bien que mal de cacher sa personne. De passer inaperçu, d’être oublié quelques instants. Car Gabriel ne connaît pas le repos, son esprit n’est qu’ébullition, une tempête dont les rafales soufflent sans cesse.

Ses yeux se posent alors sur la personne qui l’a appelé. Il lui faut quelques secondes pour remettre un nom sur ce visage : Ova, Équilibre, 29 ans, lieutenante de police, père hospitalisé. Des informations retenues par coeur, ce sentiment de n'être bon qu'à cela, en finalité : celui d'un contrôle absolu.

Un hochement de tête en guise de salutation ; et la voyant se tenir non loin de lui, l’observant sans un mot, Gabriel se redresse. Les émotions que ses traits laissaient deviner jusqu’à présent disparaissent immédiatement ; Gabriel remet son masque de Gouverneur. Son visage se durcit, ne reste plus que le dirigeant.

Et sans perdre une seconde de plus, il se retourne et quitte la pièce.



Information
— Honteux d'avoir été si vite reconnu et rappelé à la réalité des choses, Gabriel se rend compte qu'en tant que dirigeant, il ne peut sans doute plus se permettre de faire de telles escapades. Il décide de quitter les lieux. Le RP se conclut immédiatement.
Conséquences : Désormais, Gabriel se souviendra du visage d'Ova et en gardera une impression négative.
Gabriel s'apprête à lancer une nouvelle partie mais est interrompu par Ova. Gêné par la situation et refroidi, il décide de s'en aller après l'avoir saluée.
Gabriel
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