Singularité
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Why overthink when you can over drink - ft Edgar Empty
why overthinkwhen you can over drink
Il est moite des gens,
de leurs sueurs et de leurs alcools,
de leurs rires et de leurs cris,
le t-shirt collant sur son torse, on lui a renversé de la bière dessus,
il n'y fait pas attention pourtant -
lui aussi en a renversé (bousculé)
la musique fait résonner sa cage thoracique, il a
l'impression que ses tympans sont gonflés, ça bourdonne - il est sourd aux appels des gens autour qui lui parle, il ne répond qu'à moitié, répond à côté. la lumière rend illisible leurs lèvres, il ne peut même pas essayer de deviner; pour ça, elliot est trop enivré

Il ne sait plus s'il a été invité ou s'il s'est incrusté; il a perdu de vue le gars de sa coloc pour qui il fêtait l'anniversaire, (ou peut-être que c'est un collègue de la supérette ?) peu importe maintenant, elliot est là et seul au milieu du groupe qu'il a rejoint, il fait comme s'il était des leurs. mais le verre au-dessus de la tête se vide vite en chahutant, elliot s'en rend compte en voulant continuer sa boisson.

“eh ..! Eh ! j'reviens j’vais m’reprendre un verre ! “
Il s'est adressé à cette fille avec qui il a commencé à danser ; lui a attrapé le bras (léger) pour son attention attirée (elle est jolie avec ses yeux pailletés); elle, lui a répondu d'un grand sourire aux effluves d'alcool (ne l'a pas entendu certainement) et s'est retourné comme pour passer l'info aux autres, mais
il sait déjà que s'il s'en va il ne pourra pas les retrouver dans
la soupe que forme ce bar, alors
chancelant un peu, elliot se dirige vers les lumières de l'endroit où on sert les boissons (comme un papillon), serpente entre les gens qui dansent et parlent et rient; pousse et repousse comme il peut, se fait trébucher et
assis au bar il y a ce gars qui n'a pas l'âge d'être là (à son avis)
avec ses cheveux gris et (il s'imagine) un air rabougri.

“bah alors papi qu'est c’que tu fous la ? l’hospice c'est pas ici t'sais ?”
Il a passé son bras autour de l’homme, pendu comme une serviette mouillé à son cou. elliot s’est collé à lui (son t-shirt imbibé contre ses vêtements à lui), la proximité l’aurait dégoûté s’il était conscient de ce qu’il faisait - mais c’est l’avantage de boire, il s’en fout.
cet homme n’a rien demandé à personne, c’est juste que
elliot l’a trouvé étrange à être présent ici
il fait tâche à son avis.

“eh m’d’am tu m’remet du.. pff chépa un truc sucré steuplait”
Pourquoi il boit elliot ne sait pas vraiment; il n’a rien à fêter (lui) et son palais est maintenant trop explosé pour distinguer les goûts correctement - il ferait mieux d’arrêter. mais c’est ce qu’il faut faire dans les bars; boire, manger, se mélanger.
elliot pose son verre en face de la fille (ou du garçon ?) qui sert au bar ce soir et lorgne sans gêne sur le petit bol de chips à côté du vieux qu’il a attrapé.

“c’est à toi ça papi ?”
ft Edgar la bagar
-Elliot danse et boit avec des gens qu'il connait pas il est arraché
-plus d'alcool ???
-omg un vieux dans un bar
-aggro le vieux en question et partage sa sueur avec lui parce qu'il est gentil hihi
Elliot
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« Quoi ??? »

Non décidément, rencontrer un indic dans un bar ça marche que dans les films. C’était à peine si Edgar pouvait s’entendre penser avec le volume de la musique.

« J’AI DIT QUE JE VERRAI CE QUE JE POURRAI FAIRE POUR LES GAMINS VOLANTS ! »

Sacrée histoire, ces gamins volants. Edgar se disait qu’avec le foutoir que l’affaire allait créer le temps que la police se dépêche de mener une enquête, il aurait sans doute une occasion de glisser une taupe là-bas. Et c’était la potentielle taupe en question qui venait de s’époumonner en manquant de les faire griller. Heureusement, la musique était encore bien trop forte, les gens beaucoup trop ivres et le barman beaucoup trop occupé pour que qui que ce soit relève leur discussion. Passé un bref moment de gêne le temps de regarder s’ils avaient attiré l’attention, voilà que leur discussion reprenait comme si de rien n’était.

« En tout cas merci du coup de pouce, si tu arrives déjà à m’avoir un début de dossier, ça sera un bon début. » déclara-t-il avant de finir son Jägerbomb et de demander la même au barman. « Et fais gaffe, à partir de maintenant tu peux plus te défiler. »

Cette dernière remarque se voulut bien plus sinistre. Il y avait un air mauvais dans le regard d’Edgar. Cette première commission était un test, histoire de voir s’il pouvait lui faire confiance. Le type était un documentaliste du commissariat avec un goût trop remarquablement prononcé pour les théories du complot. Edgar l’avait contacté sur Dyscord spécifiquement parce qu’il pouvait le doxxer à tout moment tellement il ne faisait pas attention à ses messages, et qu’il pouvait faire peser la menace de le faire tomber pour avoir conspiré avec lui. L’indic déglutit, le sous-entendu visiblement intégré, et s’en alla sans demander son reste. Une chose à faire de cochée dans son petit carnet plus tard, Edgar sentit un bras se poser sur son épaule et l’haleine alcoolisée d’un emmerdeur qui venaient le déranger. Il ignora la pique, histoire de faire perdre patience au gamin qui de toute évidence ne se souviendrait de rien le lendemain. C’est au moment de prendre une chips après une gorgée de Jäger qu’il comprit qu’il devrait se coltiner ce type jusqu’à ce qu’il parte. Sans en sortir les doigts, il donna un petit coup contre la paroi du bol pour le rapprocher à une distance où sa pitance serait en lieu sûr.

« Y a école demain, gamin. Alors pas touche et rentre te coucher. »

Il se rendit compte en débitant sa phrase qu’il sonnait exactement comme le vieux grincheux qu’il devait évoquer de l’extérieur. Ça l’irritait encore plus fort. Par pitié, faites qu’il parte…
Edgar
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Les enfantsne boivent que de l'eau
il rit de l'éclat moqueur (railleur) des garnements qui nargue aux conséquences même l'ampleur quand le vieux l'a appelé
gamin
avec la voix grave et grasse des adultes qui ont tout vu tout vécu, qui ne se soucient plus de rien (et pourquoi même il se soucierait après tout). Elliot ne capte pas que sa présence est un poids, il ne comprend pas l’air irrité sur les traits âgés de l’homme qu’il a attrapé et
l’air excédé de la serveuse quand il s’est adressé à elle et
les yeux mauvais de ceux à côté quand lui c’est approché et
quand il a poussé le bol pour qu'il n’en touche pas le bord comme si ((tes doigts elliot portent les germes qui feraient pourrir tout ce que tu touches tout ce que tu effleures et réduit en une agglomération de matières périmées)) il allait tout piquer - il n’a pas sourcillé pourtant,
mais il a ri comme si c’était léger (comme une blague) et a oublié que c’était une phrase de connard dit sur un ton qui l’aurait hérissé d’aigreur (d’horreur) en temps normal -

“t’inquiète ça fait longtemps j’vais plus à l’école” clamé sur un ton de fierté mal placé
comme s'il avait réussi un concours (un pari) alors que
Elliot n’a que vingt-et-un ans et toute ses dents sont prêtes à se fracasser sur le trottoir
d'avoir trop bu - mordu plus fort que lui (plus fort que les autres) et quand ce qu’il aura sous la dent sera trop dur elles éclateront comme des perles de verre sous une trop grande pression (( et la douleur te fera perdre la raison ))

“aller partage papy fait pas ton radin” elliot tend la main (de nouveau) pour attraper le bol gardé et son mouvement se fait interrompre quand un verre on lui pose sous le nez “c’mer” grommelé dans le vide, il se détache (enfin) de l’échine de cet homme (ce papy) dérangé dans sa placidité et se laisse tomber sur la chaise de bar délaissé à côté
((regarde-toi elliot comme tu es pitoyable assis dans ce bar entouré de gens que tu ne connais pas - réalise tu que tu déranges ? que tu ferais mieux de laisser cet homme tranquille et rentrer dans le trou qui te sert de chez toi ?))

il sort de la poche arrière de son jean quelques vivias et      
((l’accro))
dans un cliquetis étouffé, la monnaie tombe au sol sous le bar et sous la chaise “putain” quelqu’un qui passe derrière lui ou juste le mouvement de la foule qui danse et s’amuse le percute - il a tapé dans son verre qui s’est (un peu) renversé sur le bar sans qu’il n’y fasse attention.
“eh ! bouge clochard !” sa prise s'agrippe sur la veste de celui qui lui a fait perdre sa monnaie (celui qu’il croit être fautif). Elliot tire et repousse le gars dans l’autre sens à bout de bras, il est aussi arraché que lui - peut être même qu’il n'a pas réalisé que quelqu’un lui a attraper la veste, il s’éloigne chancelant, riant, ignorant
“bouffon va..” frustré de n’avoir eu aucune réaction elliot se fait glisser le long de la chaise qui valse un peu sous son mouvement déséquilibré ; à l’aveugle tends ses doigts pour effleurer le sol et ses déchets, trouver parmi ce qui lui permettra de payer la boisson (heureusement qu’il est saoul et qu’il ne regarde pas ce qu’il touche - c’est écœurant de liquide et de morceau dont il vaut mieux ignorer la composition.)

en voulant se redresser pour prendre un meilleur appuie sa tête cogne contre le dessous de la table du bar “aie !! putain fait chier..!” elliot se frotte l’arrière du crâne pour faire partir la douleur, mais le choc lui fait tourner la tête et le vertige fait résonner la musique qui un instant lui semble comme arracher ses tympans
et sa cage thoracique qui vibre fait faire des remous dans son estomac et l’acidité fait perler au fond le goût dans la gorge -
Il a envie de dégueuler -
“me faut de l’eau-” il s'agrippe au bas de pantalon du vieux à côté (comme pour alerter)
prêt à redécorer le parquet.
ft Edgar la bagar
-Elliot lâche pas la grappe à Edgar
-Y'a un mec qui le pousse et Elliot fait tomber sa thune alors qu'il allait payer son verre
-Il se cogne la tête en voulant ramasser ses thunes
-A tout moment il dégueule sur les pompes à Edgar
Elliot
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