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Alors que la nuit se fait plus noire
Ça ne voulait pas s'arrêter.
Maux de têtes bénins, ça n'était jamais dur à supporter ; l'habitude, être exténué après les journées trop longues quand on l'avait fait trop travailler. Alors il ne s'en était pas soucié. « Ça va passer », c'est ce qu'il s'était dit, et il se le dit toujours parce que jusqu'à présent ça fonctionnait. Il aurait dû retenir la leçon pourtant, après que ses cordes vocales aient été trop délaissées -mais ceux-là s’accentuaient.
Ça ne voulait pas s'arrêter.
Palpitation légère, alors qu'il avait quitté l'immense building -trop tard alors que la nuit était déjà tombée. L'épuisement, oui, c'était sans doute l'épuisement, une fois chez lui il pourrait s'écrouler dans son lit et on oublierait ça pour la journée. C'était le chemin habituel, le trajet à pieds jusqu'aux transports, longer les trottoirs de la grande rue et contourner ce luxueux parc souvent désert à cette heure de la soirée.
Mais cette fois il avait eu l'instinct qu'il devait se dépêcher -sans doute que ça irait plus vite s'il décidait de le traverser.
Ça ne voulait pas s'arrêter...
Quand le cœur palpite encore -plus fort, plus lourdement, ça fait mal et assez pour qu'il se tienne la poitrine alors que son souffle devient plus lourd, qu'il a l'impression de commencer à suffoquer. Il n'avait rien bu pourtant, rien fait.
« - Ah... »
Il essaie encore, un pas devant l'autre -et puis l'équilibre qui se rompt brusquement. Un genou à terre, la vision floue ; qu'est-ce qui lui arrivait ?
Dans sa tête,
les maux tambourinaient.
Il ne bougeait plus, se sentait trembler. Bourdonnements dans ses oreilles il distingue à peine le son de ce qui tombe -son portable, il avait essayé de l'attraper mais ses mains moites l’ont fait glisser. Et au milieu de cette petite allée détournée du parc, éclairé par quelques lanternes, personne à l'horizon, personne pour le voir tomber.
« - Merde... »
Maux de têtes bénins, ça n'était jamais dur à supporter ; l'habitude, être exténué après les journées trop longues quand on l'avait fait trop travailler. Alors il ne s'en était pas soucié. « Ça va passer », c'est ce qu'il s'était dit, et il se le dit toujours parce que jusqu'à présent ça fonctionnait. Il aurait dû retenir la leçon pourtant, après que ses cordes vocales aient été trop délaissées -mais ceux-là s’accentuaient.
Ça ne voulait pas s'arrêter.
Palpitation légère, alors qu'il avait quitté l'immense building -trop tard alors que la nuit était déjà tombée. L'épuisement, oui, c'était sans doute l'épuisement, une fois chez lui il pourrait s'écrouler dans son lit et on oublierait ça pour la journée. C'était le chemin habituel, le trajet à pieds jusqu'aux transports, longer les trottoirs de la grande rue et contourner ce luxueux parc souvent désert à cette heure de la soirée.
Mais cette fois il avait eu l'instinct qu'il devait se dépêcher -sans doute que ça irait plus vite s'il décidait de le traverser.
Ça ne voulait pas s'arrêter...
Quand le cœur palpite encore -plus fort, plus lourdement, ça fait mal et assez pour qu'il se tienne la poitrine alors que son souffle devient plus lourd, qu'il a l'impression de commencer à suffoquer. Il n'avait rien bu pourtant, rien fait.
« - Ah... »
Il essaie encore, un pas devant l'autre -et puis l'équilibre qui se rompt brusquement. Un genou à terre, la vision floue ; qu'est-ce qui lui arrivait ?
Dans sa tête,
les maux tambourinaient.
Il ne bougeait plus, se sentait trembler. Bourdonnements dans ses oreilles il distingue à peine le son de ce qui tombe -son portable, il avait essayé de l'attraper mais ses mains moites l’ont fait glisser. Et au milieu de cette petite allée détournée du parc, éclairé par quelques lanternes, personne à l'horizon, personne pour le voir tomber.
« - Merde... »
Azur rentre du travail après une longue journée, mais les maux de tête qu’il avait laissé de côté deviennent plus vifs et il s’écroule, au milieu d’un parc, désert en pleine nuit, se sentant au bord de l’inconscience sans comprendre ce qui est entrain de lui arriver.