description
Isadora
20 ans
165 centimètres
Féminin
She/Elle
Jeune Etincelle - Combattante de l'arène - Agente de propreté à mi-temps du Chrome Gymnase
Lignée des Éclats
Identité
- Histoire résumée
- Caractère
- Caractéristiques
- A perdu ses parents dans un incendie à l'âge de 3 ans.
- Est ensuite recueillie à l'orphelinat.
- Intégration et cursus scolaire compliqués à l'école.
- Fuite de l'orphelinat
- Retrouvée par la milice et amenée devant Andraste tout juste en poste parce qu'elle a osé tenir tête à la milice.
- Veut devenir comme Andraste.
- S'entraîne avec les miliciens tous les matins mais de loin et en douce.
- Lors de ses entraînements, un jeune milicien la prend sous son aile et l'aide à s'améliorer.
- On lui fait cadeau de sa première rapière, comme un symbole d'entrée dans la Lignée des Eclats.
- Accord de la directrice de l'orphelinat pour l'intégration d'Isadora chez les Eclats.
- Jongle entre son cursus scolaire et les entrainements jusqu'à la fin du cursus obligatoire.
- Entre temps, mène ses premiers combats dans l'arène l'année de ses 15 ans.
- Une fois le cursus obligatoire fini, entre à l'Institut de la Conduction
- Est dans sa dernière année, travaille à côté, en plus de ses entraînements pour économiser un peu d'argent et se préparer à la vie après l'Institut - a été nommée héritière par Andraste aux côtés de sa moitié, son nemesis, Victorius.
- Est ensuite recueillie à l'orphelinat.
- Intégration et cursus scolaire compliqués à l'école.
- Fuite de l'orphelinat
- Retrouvée par la milice et amenée devant Andraste tout juste en poste parce qu'elle a osé tenir tête à la milice.
- Veut devenir comme Andraste.
- S'entraîne avec les miliciens tous les matins mais de loin et en douce.
- Lors de ses entraînements, un jeune milicien la prend sous son aile et l'aide à s'améliorer.
- On lui fait cadeau de sa première rapière, comme un symbole d'entrée dans la Lignée des Eclats.
- Accord de la directrice de l'orphelinat pour l'intégration d'Isadora chez les Eclats.
- Jongle entre son cursus scolaire et les entrainements jusqu'à la fin du cursus obligatoire.
- Entre temps, mène ses premiers combats dans l'arène l'année de ses 15 ans.
- Une fois le cursus obligatoire fini, entre à l'Institut de la Conduction
- Est dans sa dernière année, travaille à côté, en plus de ses entraînements pour économiser un peu d'argent et se préparer à la vie après l'Institut - a été nommée héritière par Andraste aux côtés de sa moitié, son nemesis, Victorius.
Celle que tu laisses voir à tout le monde est une jeune femme sûre d'elle, combattive et ambitieuse. Tu es droite dans tes bottes et ce n'est un secret pour personne. L'honneur prime avant tout et jamais tu n'essaieras de frapper quelqu'un dans le dos. Cependant tu n'es pas dupe, tu sais que tout le monde n'est pas comme toi alors tu es tout le temps sur tes gardes. En permanence. Tu ne fais confiance à personne. Personne d'autre que toi. Tu interagis avec les gens sans jamais t'impliquer plus que nécessaire, sans jamais réellement t'immiscer dans leur vie, et tu ne laisses personne s'immiscer dans la tienne. Dans l'arène tu fais preuve d'un sang-froid à toute épreuve, tu n'as pas peur de blesser, d'être blessée, de tuer, d'être tuée. Tu estimes n'avoir rien à perdre, c'est ce qui fait souvent la différence entre tes adversaires et toi.
Celle que tu es avec Victorius n'est pas beaucoup différente. Si ce n'est que votre relation exige une double façade. La première dans l'arène où vous êtes tellement connectés qu'on pourrait vous croire très proche. La seconde en dehors où tu le jalouses et le méprises pour la facilité avec laquelle tout lui est tombé dans la bouche grâce à papa, maman. Dans l'arène tu lui voues presque une confiance aveugle, même si tu le gardes toujours à l'œil. En dehors, tu le hais et t'en méfie comme de la peste. Tu es persuadée qu'il essaiera de tuer en douce avant votre combat officiel.
Celle que tu es au fond....une petite fille. Une enfant en cruel manque d'attention et d'affection. Une petite fille épuisée de jouer les grands et qui aimerait pouvoir se reposer réellement sur quelqu'un. Tu as l'impression de ne jamais être assez forte, assez bonne. Tu es fatiguée d'être toujours sur tes gardes avec tout le monde. Tu te sens comme un monstre lorsque tu repenses à ceux que tu as tué dans l'arène, à ceux que tu tueras. Mais tu n'as que ça. Cette carapace blindée c'est toi Isadora et tu sais que le jour où quelqu'un parviendra à la pénétrer, cela causera ta perte et cela te terrifie car elle est la seule chose qui te permette encore de tenir.
Celle que tu es avec Victorius n'est pas beaucoup différente. Si ce n'est que votre relation exige une double façade. La première dans l'arène où vous êtes tellement connectés qu'on pourrait vous croire très proche. La seconde en dehors où tu le jalouses et le méprises pour la facilité avec laquelle tout lui est tombé dans la bouche grâce à papa, maman. Dans l'arène tu lui voues presque une confiance aveugle, même si tu le gardes toujours à l'œil. En dehors, tu le hais et t'en méfie comme de la peste. Tu es persuadée qu'il essaiera de tuer en douce avant votre combat officiel.
Celle que tu es au fond....une petite fille. Une enfant en cruel manque d'attention et d'affection. Une petite fille épuisée de jouer les grands et qui aimerait pouvoir se reposer réellement sur quelqu'un. Tu as l'impression de ne jamais être assez forte, assez bonne. Tu es fatiguée d'être toujours sur tes gardes avec tout le monde. Tu te sens comme un monstre lorsque tu repenses à ceux que tu as tué dans l'arène, à ceux que tu tueras. Mais tu n'as que ça. Cette carapace blindée c'est toi Isadora et tu sais que le jour où quelqu'un parviendra à la pénétrer, cela causera ta perte et cela te terrifie car elle est la seule chose qui te permette encore de tenir.
Leader·euse
Suiveur·se
Extraverti·e
Introverti·e
Logique
Émotionnel·le
Égoïste
Généreux·se
Optimiste
Pessimiste
Téméraire
Prudent·e
Démonstratif·ve
Calme
Ambitieux·se
Satisfait·e
Déloyal·e
Honnête
Désinvolte
Sérieux·se
En savoir plus
- Histoire
- Fun facts
- Physique
Un tourbillon de flammes. Voilà ce qui hante ton esprit, tes nuits. Comme si c'était hier. Comme si tu étais là du haut de tes trois ans. Les yeux rivés sur les flammes, les larmes ravageant tes joues, tes petites mains crispées sur ton doudou, simple morceau de tissu appartenant à ta mère, ton petit corps tremblant sous le poids de la peur et des sanglots. Les cris de tes parents qui résonnent au loin avant de disparaître, mais que tu entends comme s'ils hurlaient dans tes oreilles. Les passants qui ont pu t'extirper, juste toi. Qui te regardent avec pitié à présent. Ton foyer réduit en cendres. Ta famille, tes espoirs et tes rêves d'enfant avec. Bien que tu ais survécu, tu es morte cette nuit-là Isadora, pour la première fois.
Une avalanche de changements. Tant de monde défile autour de toi. Des infirmières, des médecins, des avocats. Ils parlent, parlent, parlent et parlent encore. Tu entends des mots lointains comme "morts", "orpheline", "miracle", "accident peu probable", "pas assez de preuves". Aujourd'hui encore ces mots sont gravés dans ton esprit. À l'époque, tu n'y comprenais rien. Ta seule réponse était le silence et les larmes.
Un nouveau départ. Te voilà à l'orphelinat. Tu restes dans ton coin, tu ne te mêles pas aux autres, tu veux qu'on te laisse tranquille. Tu veux ta maman. Ton papa. Ta maison. Ta vie d'avant. Rien d'autre. Tu repousses tant ton entourage que certains adultes ont abandonné avec toi et que les enfants se moquent maintenant de toi. Tu les laisses faire, jusqu'à ce que l'un d'entre eux vienne t'embêter, et essaye de te piquer ton doudou. Ton précieux doudou. Alors tu te réveilles Isadora, c'est la première fois que tu te jettes sur quelqu'un pour te battre.
Un gouffre de solitude. Que ce soit à l'orphelinat ou à l'école, tu n'as ta place nulle part. Le même schéma s'installe et se perpétue, et lorsque tu oses te défendre c'est toujours toi qu'on réprimande. Les adultes ne savent d'ailleurs plus trop quoi faire de toi. Tu es intelligente, mais tu t'obstines à ne pas dire un mot. Comme si tu avais choisi. Et par-dessus tout, tu es violente et tu t'en prends à tes petits camarades. C'est comme ça qu'ils te voient tous. Tu aimerais hurler, leur dire tout ce que tu as sur ton petit cœur, mais tu ne peux pas.
Une once de curiosité. Une fois en rentrant de l'école, tu vois deux personnes marcher dans la rue. Beaucoup de gens marchent en temps normal dans les rues, mais ces deux personnes ma petite, tu t'en souviendras toute ta vie. Grandes, la tête haute, un pas décidé, mais mesuré, une prestance flamboyante et surtout, surtout, ces mains posées sur la garde de leur épée. Tu avais déjà vu ces objets dans les livres, mais jamais en vrai. C'est ce jour-là, Isadora que tu as décidé que tu deviendrais comme eux et que, pour une raison inexpliquée, tu as recommencé tout doucement à parler.
Une injustice de trop. Dès lors tu t'es trouvé un bâton dans la cour, un bâton assez solide et long pour que tu puisses l'associer dans ton imaginaire à une épée. Et tu t'entraînes. Enfin c'est un bien grand mot. Tes seuls modèles sont ton imagination et ce que tu peux lire dans les livres qu'on ne donne normalement pas à une enfant de ton âge. Trop compliqués qu'ils diraient. Bien entendu c'était sans compter sur les autres, parce que c'est bien trop demandé qu'on te fiche la paix. Tu manques de crever un œil à un de tes détracteurs et bien sûr c'est toi la fautive. On réprimande, te punis, comme d'hab, et ton bâton est confisqué, brisé et jeté. Tu t'insurges, tu dis qu'ils ont commencé à te chercher des noises, mais on ne te croit pas, après tout tu es connue pour ta prétendue impulsivité depuis ta première année à l'orphelinat. S'ils voulaient la rendre réelle alors c'était réussi.
Une fuite insolente. Tu cours, loin, loin de cet endroit de malheur. Tu te caches dans les ruelles sombres. Tu disparais pendant quelques jours, te débrouillant par tes propres moyens. Et à ta grande surprise, on te cherche. Pourquoi ? Pour cette blessure que tu n'as pas infligée ? Pour te réprimander ? Juste par responsabilité ? Ou parce que quelqu'un s'inquiète réellement pour toi ? Tu secoues la tête pour enlever cette idée saugrenue de ta tête. Qui s'inquiéterait pour toi Isadora ? Les seules personnes qui se sont jamais souciées de toi sont mortes sous tes yeux il y a un moment déjà. Tes idées noires sont interrompues par des voix que tu ne connais pas, des ombres imposantes qui te font face. Tu reviens dans l'instant présent et lèves la tête. Des gens de la milice. Tu sais qui ils sont à présent, tu l'as appris dans les livres. Tu restes un instant bouche bée d'admiration avant de te ressaisir lorsqu'ils disent vouloir te ramener à l'orphelinat. Tu te redresses alors, te mets dans une position pseudo-défensive qui ressemble de très loin à ce que les miliciens peuvent apprendre et tu brandis ta nouvelle arme, le nouveau bâton que tu t'es trouvé avec un pauvre bout de verre que tu as accroché au bout avec de la ficelle, une sorte de lance ratée trop courte. Tes doigts saignent encore de la coupure que tu t'es faite en l'assemblant. L'arme alors pointée vers les miliciens, tu les regardes droit dans les yeux du haut de tes dix ans et leur déclares d'une voix ferme et décidée que personne ne t'a jamais connu : je veux pas rentrer à l'orphelinat, je veux devenir comme vous.
Une rencontre inattendue. Tenir tête à la milice avec tant de détermination te vaut d'être amenée devant une personne bien particulière. Il faut dire que ce n'est pas courant une petite teigne comme toi qui ne s'enfuit pas face à la milice et qui lui tient tête prête à combattre, même si soyons honnête, tu ne sais absolument pas si tu aurais eu le courage de frapper s'il l'avait fallut. Une petite voix te dit que non, mais cela ils n'ont pas besoin de le savoir. Tu te retrouves alors devant la dénommée Andraste, la nouvelle Championne, tu l'as vue dans les journaux. Tes dernières hésitations tombent. Non, tu ne veux pas être comme les gens de la milice plus tard. Tu veux être comme Andraste et tu n'as pas peur de le lui dire. Ce à quoi elle répond par un rire. Oh non elle ne se moque pas de toi. Tu n'arrives pas à interpréter ce rire, mais tu sais qu'elle ne se moque pas de toi.
Une carapace grandissante. Depuis ce jour tes journées prennent une tout autre tournure. Le matin tu te lèves à l'aube, tu fausses compagnie à l'orphelinat pour rejoindre le parc où les miliciens s'entraînent. Là tu les suis, du moins tu essayes et si tu galères au début, il ne te faut pas longtemps pour t'accrocher et tenir la route à ton propre niveau. Puis tu files en cours, parce que tu as entendu un milicien dire que la force ce n'est pas que physique. Tu n'as jamais été aussi impliquée en classe. Tu gratifies les potentiels gêneurs d'un regard noir et d'un bon coup de poing dans la tronche. Bon, évidemment, tu es encore punie, mais tu t'en fiches. Tu es concentrée sur ta routine. Entraînement physique, cours, devoirs, corvées, apprentissage théorique secret sur les lames et comment s'en servir, comment la milice s'en sert. Les punitions ne t'atteignent plus, elles deviennent un moyen supplémentaire pour toi de t'endurcir, d'annihiler tes émotions. Tu n'attends plus rien des autres depuis un moment déjà, simplement maintenant tu as quelque chose auquel t'accrocher et tel un chien enragé, t'as pas l'intention de lâcher.
Une obstination payante. Du côté des miliciens, malgré ton adolescence, certains sont forcés de remarquer tes efforts et tes progrès depuis ces deux dernières années. Les adultes commencent à t'accorder un peu d'attention, à te donner des conseils pour t'améliorer encore, pour contrôler ton corps. Aux côtés d'un jeune milicien qui te prend un peu sous son aile, tu tiens ta première vraie lame entre tes mains. Une rapière longue, fine, tranchante, à la garde raffinée et ornée de rouge. Un cadeau. Il te dit aussi qu'à l'instant où tu poseras ta main sur la garde de cette rapière tu feras officiellement partie des Éclats et que tu devras leur faire honneur. Tu n'apprendras bien plus tard que cet échange avait été l'œuvre d'une personne bien particulière.
Un travail acharné. Les trois années qui suivent sont plus sereines pour toi. La directrice de l'orphelinat ayant été mise au courant de ta nouvelle allégeance, un terrain d'entente est trouvé pour que tu puisses suivre les entraînements sans que cela ne te retombe dessus, tant que tu continues ta scolarité et cela aucun des deux partis n'en démord. C'est la condition pour que tu puisses atteindre ton rêve, ton objectif. Condition que tu as acceptée et que tu respectes bien sûr. C'est ta parole, ton honneur qui est en jeu. Tes compétences d'escrime se développent un peu plus chaque jour. Si au début tu étais pataude dans tes mouvements, tu deviens de jour en jour plus rapide, plus légère, plus concentrée, plus précise, plus forte. Bientôt tu feras tes premiers pas dans l'arène.
Un nouveau frisson. 15 ans. C'est l'âge que tu avais lors de ton premier combat dans l'arène. Une catastrophe. Une défaite cuisante. Et pourtant tu ne t'étais jamais sentie aussi vivante. Les applaudissements et les cris de la foule en délire devant la crevette qui se défend bec et ongle malgré tout, le regard d'Andraste posé sur toi semblant être rempli d'attentes. Le danger. Celui d'être blessée, de blesser. Cette couleur rouge sur le sol qui t'hypnotise autant qu'elle te met mal à l'aise. Non pas à cause de la rumeur, simplement parce que toi elle te rappelle un autre type de rouge. Ce jour-là, tu as compris que ça deviendrait ta vie.
L'avènement d'un nom. Ton nom Isadora. Au fil des combats, tu t'améliores, tu tombes, tu recommences, tu persévères et tu finis par l'emporter. Une fois, deux fois et encore et encore. Les journaux commencent à parler de toi. Tu intrigues. Toi la petite crevette, pas bien grande, pas bien grosse mais redoutable. On t'en donne des surnoms, "La Crevette", "L'Orpheline", "La Gamine". Tu les hais. Ils te posent comme une petite chose faible. Or tu ne l'es pas et tu vas leur prouver.
La libération d'une étincelle. Enfin. Enfin tu termines le cursus scolaire obligatoire et quittes cet orphelinat de malheur. Tu entres alors à l'Institut de la Conduction. Ta nouvelle maison. Chaque jour est une opportunité de plus d'être plus forte, plus rapide, plus précise. Plus personne ne t'emmerdes Isadora. Tous te respectent, certains te craignent. D'autres tentent quand même de te provoquer mais maintenant tu ne cèdes plus sans réfléchir. Tu règles ça avec honneur, dans les règles de l'art. A l'entraînement, ou en dehors de l'Institut. Tu mêles les études et un travaille à mi-temps pour mettre de l'argent de côté et parer aux dépenses que peuvent te coûter tes équipements.
Le statut d'héritière. Une forme de consécration pour toi. Andraste te nomme comme sa potentielle héritière. Toi, et...lui. Victorius. Cela t'agace mais jamais tu n'oserais contredire Andraste. Elle sait ce qu'elle fait et tu le ressens bien vite. Les débuts sont compliqués vous devez apprendre à travailler ensemble, à bouger ensemble, respirer ensemble dans l'arène. Mais bien assez vite vous vous découvrez une alchimie redoutable. Séparément vous êtes dangereux. Ensemble vous l'êtes d'autant plus. Cela te grise sans pour autant que tu perdes des yeux ton objectif, succéder à Andraste. Un jour viendra où tu sais que tu devras les surpasser et les tuer tous les deux. Mais ce jour n'est pas encore venu. Et que tu meures ou que tu triomphes à la fin, tu leur offrira à tous, le plus beau spectacle de leur vie.
Une avalanche de changements. Tant de monde défile autour de toi. Des infirmières, des médecins, des avocats. Ils parlent, parlent, parlent et parlent encore. Tu entends des mots lointains comme "morts", "orpheline", "miracle", "accident peu probable", "pas assez de preuves". Aujourd'hui encore ces mots sont gravés dans ton esprit. À l'époque, tu n'y comprenais rien. Ta seule réponse était le silence et les larmes.
Un nouveau départ. Te voilà à l'orphelinat. Tu restes dans ton coin, tu ne te mêles pas aux autres, tu veux qu'on te laisse tranquille. Tu veux ta maman. Ton papa. Ta maison. Ta vie d'avant. Rien d'autre. Tu repousses tant ton entourage que certains adultes ont abandonné avec toi et que les enfants se moquent maintenant de toi. Tu les laisses faire, jusqu'à ce que l'un d'entre eux vienne t'embêter, et essaye de te piquer ton doudou. Ton précieux doudou. Alors tu te réveilles Isadora, c'est la première fois que tu te jettes sur quelqu'un pour te battre.
Un gouffre de solitude. Que ce soit à l'orphelinat ou à l'école, tu n'as ta place nulle part. Le même schéma s'installe et se perpétue, et lorsque tu oses te défendre c'est toujours toi qu'on réprimande. Les adultes ne savent d'ailleurs plus trop quoi faire de toi. Tu es intelligente, mais tu t'obstines à ne pas dire un mot. Comme si tu avais choisi. Et par-dessus tout, tu es violente et tu t'en prends à tes petits camarades. C'est comme ça qu'ils te voient tous. Tu aimerais hurler, leur dire tout ce que tu as sur ton petit cœur, mais tu ne peux pas.
Une once de curiosité. Une fois en rentrant de l'école, tu vois deux personnes marcher dans la rue. Beaucoup de gens marchent en temps normal dans les rues, mais ces deux personnes ma petite, tu t'en souviendras toute ta vie. Grandes, la tête haute, un pas décidé, mais mesuré, une prestance flamboyante et surtout, surtout, ces mains posées sur la garde de leur épée. Tu avais déjà vu ces objets dans les livres, mais jamais en vrai. C'est ce jour-là, Isadora que tu as décidé que tu deviendrais comme eux et que, pour une raison inexpliquée, tu as recommencé tout doucement à parler.
Une injustice de trop. Dès lors tu t'es trouvé un bâton dans la cour, un bâton assez solide et long pour que tu puisses l'associer dans ton imaginaire à une épée. Et tu t'entraînes. Enfin c'est un bien grand mot. Tes seuls modèles sont ton imagination et ce que tu peux lire dans les livres qu'on ne donne normalement pas à une enfant de ton âge. Trop compliqués qu'ils diraient. Bien entendu c'était sans compter sur les autres, parce que c'est bien trop demandé qu'on te fiche la paix. Tu manques de crever un œil à un de tes détracteurs et bien sûr c'est toi la fautive. On réprimande, te punis, comme d'hab, et ton bâton est confisqué, brisé et jeté. Tu t'insurges, tu dis qu'ils ont commencé à te chercher des noises, mais on ne te croit pas, après tout tu es connue pour ta prétendue impulsivité depuis ta première année à l'orphelinat. S'ils voulaient la rendre réelle alors c'était réussi.
Une fuite insolente. Tu cours, loin, loin de cet endroit de malheur. Tu te caches dans les ruelles sombres. Tu disparais pendant quelques jours, te débrouillant par tes propres moyens. Et à ta grande surprise, on te cherche. Pourquoi ? Pour cette blessure que tu n'as pas infligée ? Pour te réprimander ? Juste par responsabilité ? Ou parce que quelqu'un s'inquiète réellement pour toi ? Tu secoues la tête pour enlever cette idée saugrenue de ta tête. Qui s'inquiéterait pour toi Isadora ? Les seules personnes qui se sont jamais souciées de toi sont mortes sous tes yeux il y a un moment déjà. Tes idées noires sont interrompues par des voix que tu ne connais pas, des ombres imposantes qui te font face. Tu reviens dans l'instant présent et lèves la tête. Des gens de la milice. Tu sais qui ils sont à présent, tu l'as appris dans les livres. Tu restes un instant bouche bée d'admiration avant de te ressaisir lorsqu'ils disent vouloir te ramener à l'orphelinat. Tu te redresses alors, te mets dans une position pseudo-défensive qui ressemble de très loin à ce que les miliciens peuvent apprendre et tu brandis ta nouvelle arme, le nouveau bâton que tu t'es trouvé avec un pauvre bout de verre que tu as accroché au bout avec de la ficelle, une sorte de lance ratée trop courte. Tes doigts saignent encore de la coupure que tu t'es faite en l'assemblant. L'arme alors pointée vers les miliciens, tu les regardes droit dans les yeux du haut de tes dix ans et leur déclares d'une voix ferme et décidée que personne ne t'a jamais connu : je veux pas rentrer à l'orphelinat, je veux devenir comme vous.
Une rencontre inattendue. Tenir tête à la milice avec tant de détermination te vaut d'être amenée devant une personne bien particulière. Il faut dire que ce n'est pas courant une petite teigne comme toi qui ne s'enfuit pas face à la milice et qui lui tient tête prête à combattre, même si soyons honnête, tu ne sais absolument pas si tu aurais eu le courage de frapper s'il l'avait fallut. Une petite voix te dit que non, mais cela ils n'ont pas besoin de le savoir. Tu te retrouves alors devant la dénommée Andraste, la nouvelle Championne, tu l'as vue dans les journaux. Tes dernières hésitations tombent. Non, tu ne veux pas être comme les gens de la milice plus tard. Tu veux être comme Andraste et tu n'as pas peur de le lui dire. Ce à quoi elle répond par un rire. Oh non elle ne se moque pas de toi. Tu n'arrives pas à interpréter ce rire, mais tu sais qu'elle ne se moque pas de toi.
Une carapace grandissante. Depuis ce jour tes journées prennent une tout autre tournure. Le matin tu te lèves à l'aube, tu fausses compagnie à l'orphelinat pour rejoindre le parc où les miliciens s'entraînent. Là tu les suis, du moins tu essayes et si tu galères au début, il ne te faut pas longtemps pour t'accrocher et tenir la route à ton propre niveau. Puis tu files en cours, parce que tu as entendu un milicien dire que la force ce n'est pas que physique. Tu n'as jamais été aussi impliquée en classe. Tu gratifies les potentiels gêneurs d'un regard noir et d'un bon coup de poing dans la tronche. Bon, évidemment, tu es encore punie, mais tu t'en fiches. Tu es concentrée sur ta routine. Entraînement physique, cours, devoirs, corvées, apprentissage théorique secret sur les lames et comment s'en servir, comment la milice s'en sert. Les punitions ne t'atteignent plus, elles deviennent un moyen supplémentaire pour toi de t'endurcir, d'annihiler tes émotions. Tu n'attends plus rien des autres depuis un moment déjà, simplement maintenant tu as quelque chose auquel t'accrocher et tel un chien enragé, t'as pas l'intention de lâcher.
Une obstination payante. Du côté des miliciens, malgré ton adolescence, certains sont forcés de remarquer tes efforts et tes progrès depuis ces deux dernières années. Les adultes commencent à t'accorder un peu d'attention, à te donner des conseils pour t'améliorer encore, pour contrôler ton corps. Aux côtés d'un jeune milicien qui te prend un peu sous son aile, tu tiens ta première vraie lame entre tes mains. Une rapière longue, fine, tranchante, à la garde raffinée et ornée de rouge. Un cadeau. Il te dit aussi qu'à l'instant où tu poseras ta main sur la garde de cette rapière tu feras officiellement partie des Éclats et que tu devras leur faire honneur. Tu n'apprendras bien plus tard que cet échange avait été l'œuvre d'une personne bien particulière.
Un travail acharné. Les trois années qui suivent sont plus sereines pour toi. La directrice de l'orphelinat ayant été mise au courant de ta nouvelle allégeance, un terrain d'entente est trouvé pour que tu puisses suivre les entraînements sans que cela ne te retombe dessus, tant que tu continues ta scolarité et cela aucun des deux partis n'en démord. C'est la condition pour que tu puisses atteindre ton rêve, ton objectif. Condition que tu as acceptée et que tu respectes bien sûr. C'est ta parole, ton honneur qui est en jeu. Tes compétences d'escrime se développent un peu plus chaque jour. Si au début tu étais pataude dans tes mouvements, tu deviens de jour en jour plus rapide, plus légère, plus concentrée, plus précise, plus forte. Bientôt tu feras tes premiers pas dans l'arène.
Un nouveau frisson. 15 ans. C'est l'âge que tu avais lors de ton premier combat dans l'arène. Une catastrophe. Une défaite cuisante. Et pourtant tu ne t'étais jamais sentie aussi vivante. Les applaudissements et les cris de la foule en délire devant la crevette qui se défend bec et ongle malgré tout, le regard d'Andraste posé sur toi semblant être rempli d'attentes. Le danger. Celui d'être blessée, de blesser. Cette couleur rouge sur le sol qui t'hypnotise autant qu'elle te met mal à l'aise. Non pas à cause de la rumeur, simplement parce que toi elle te rappelle un autre type de rouge. Ce jour-là, tu as compris que ça deviendrait ta vie.
L'avènement d'un nom. Ton nom Isadora. Au fil des combats, tu t'améliores, tu tombes, tu recommences, tu persévères et tu finis par l'emporter. Une fois, deux fois et encore et encore. Les journaux commencent à parler de toi. Tu intrigues. Toi la petite crevette, pas bien grande, pas bien grosse mais redoutable. On t'en donne des surnoms, "La Crevette", "L'Orpheline", "La Gamine". Tu les hais. Ils te posent comme une petite chose faible. Or tu ne l'es pas et tu vas leur prouver.
La libération d'une étincelle. Enfin. Enfin tu termines le cursus scolaire obligatoire et quittes cet orphelinat de malheur. Tu entres alors à l'Institut de la Conduction. Ta nouvelle maison. Chaque jour est une opportunité de plus d'être plus forte, plus rapide, plus précise. Plus personne ne t'emmerdes Isadora. Tous te respectent, certains te craignent. D'autres tentent quand même de te provoquer mais maintenant tu ne cèdes plus sans réfléchir. Tu règles ça avec honneur, dans les règles de l'art. A l'entraînement, ou en dehors de l'Institut. Tu mêles les études et un travaille à mi-temps pour mettre de l'argent de côté et parer aux dépenses que peuvent te coûter tes équipements.
Le statut d'héritière. Une forme de consécration pour toi. Andraste te nomme comme sa potentielle héritière. Toi, et...lui. Victorius. Cela t'agace mais jamais tu n'oserais contredire Andraste. Elle sait ce qu'elle fait et tu le ressens bien vite. Les débuts sont compliqués vous devez apprendre à travailler ensemble, à bouger ensemble, respirer ensemble dans l'arène. Mais bien assez vite vous vous découvrez une alchimie redoutable. Séparément vous êtes dangereux. Ensemble vous l'êtes d'autant plus. Cela te grise sans pour autant que tu perdes des yeux ton objectif, succéder à Andraste. Un jour viendra où tu sais que tu devras les surpasser et les tuer tous les deux. Mais ce jour n'est pas encore venu. Et que tu meures ou que tu triomphes à la fin, tu leur offrira à tous, le plus beau spectacle de leur vie.
N’a aucune pudeur - Adore manger épicé même si elle le regrette souvent après, se récoltant des maux de ventre - Aime lire mais a un rythme de lecture assez lent - Est une catastrophe en cuisine - Dort avec sa rapière - Porte des lunettes de repos pour lire - S'est découvert une passion pour la danse et s'entraîne chaque soir pour l'allier à son style de combat - Est tétanisée par le feu - Tente néanmoins de se confronter et de surmonter sa peur - N’aime pas les contacts physiques mais les tolère dans le cadre des combats/entraînements - Est consciente de son statut d'héritière et de ce que cela implique - Y est résolue mais en temps et en heure et à la loyale - Voue une grande confiance à Victorius mais se méfie de lui comme la peste en même temps - Est persuadée qu'il n'a pas le même sens de l'honneur qu'elle et qu'il finira par la planter dans le dos avant l'heure venue - Voue une admiration totale à Andraste, à ce qu'elle représente
Longue chevelure rousse dont elle est fière - Elle l'attache en chignon lorsqu'elle se bat - Yeux noisettes - Ne se maquille jamais sauf légèrement pour l'arène (parce que oui quand on se bat dans l'arène faut avoir la classe) - Petite crevette de 1m65 pour 56 kg - Port de tête altier - A une longue cicatrice sur l'avant bras droit, vestige d'un combat à mort qui a faillit se finir en défaite pour la jeune femme - S'habille de manière simple mais élégante dans les tons clairs - A toujours sa rapière sur elle.
Pseudonyme
CrissiePronoms
She/ElleSouhaitez-vous participer à l’intrigue ou non ?
Je souhaite participer activement.Autre chose à rajouter ?
J'espère qu'Isa vous plaira, merci pour votre patience, hâte de pouvoir commencer à RP :D