description
TRIGGER WARNINGS - Homophobie internalisée, Travail relativement forcé de mineurs, Conditions de travail complexes, Mentions de misère psychologique et physique
Malieana
20 ans, dont 15 années dans l'obscurité
175 centimètres, plus les 7cm de tes habituels talons
Femme
She/Elle
Etudiante en Sciences Politiques + Travaille les weekends en tant que Barmaid au Fortuna
Lignée des Volontes
Identité
- Histoire résumée
- Caractère
- Caractéristiques
- Née sous le prénom Marianne, dans les souterrains. A deux frères, un plus âgé et un plus jeune.
- Commence à travailler à 10 ans.
- Rencontre à la fin de ses 14 ans une bienfaitrice membre de la lignée des Volontés, qui lui propose un marché : Monter à la surface, en échange de sa loyauté aux Volontés. Après quelques hésitations et en avoir parlé à sa famille, elle accepte.
- Elle a dû changer d'identité, et sa bienfaitrice l'a recueillie et prise en charge le temps qu'elle puisse vivre d'elle-même.
- Elle a dû suivre pendant 3 ans des cours particuliers intensifs pour rattraper le retard éducatif qu'elle avait sur les autres de son âge à la surface.
- Pour ses 18 ans, elle a rejoint le Collégium pour des études politiques, avec l'espoir un jour, de pouvoir améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de l'agroalimentaire dans les souterrains.
- Elle rêve que la gestion de l'agriculture puisse tomber dans les mains des Volontés plutôt que des Parangons. Enfin, surtout, dans ses mains à elle en fait. Elle estime que seul quelqu'un qui connaît la vie d'en bas devrait pouvoir la gérer.
- Commence à travailler à 10 ans.
- Rencontre à la fin de ses 14 ans une bienfaitrice membre de la lignée des Volontés, qui lui propose un marché : Monter à la surface, en échange de sa loyauté aux Volontés. Après quelques hésitations et en avoir parlé à sa famille, elle accepte.
- Elle a dû changer d'identité, et sa bienfaitrice l'a recueillie et prise en charge le temps qu'elle puisse vivre d'elle-même.
- Elle a dû suivre pendant 3 ans des cours particuliers intensifs pour rattraper le retard éducatif qu'elle avait sur les autres de son âge à la surface.
- Pour ses 18 ans, elle a rejoint le Collégium pour des études politiques, avec l'espoir un jour, de pouvoir améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de l'agroalimentaire dans les souterrains.
- Elle rêve que la gestion de l'agriculture puisse tomber dans les mains des Volontés plutôt que des Parangons. Enfin, surtout, dans ses mains à elle en fait. Elle estime que seul quelqu'un qui connaît la vie d'en bas devrait pouvoir la gérer.
Observatrice ✦ Maline ✦ Bornée ✦ Peu Loyale (outre pour sa bienfaitrice et Frya) ✦ Menteuse ✦ Se fait passer pour plus idiote qu'elle ne l'est vraiment ✦ Optimiste mais Réaliste ✦ Résiliente ✦ Ambitieuse ✦ Brin Hypocrite ✦ Manipulatrice ✦ Sert ses propres intérêts dès qu'elle le peut ✦ Sportive ✦ Fêtarde ✦ Maniaque ✦ Généreuse ✦ Méfiante ✦ Léger déni de son attirance pour les femmes ✦ Codépendance Affective ✦ Opiniâtre ✦ Aimable ✦ Rancunière ✦ Rêveuse ✦ Secrète ✦ Agit différemment pour s'adapter à qui est en face d'elle ✦ Audacieuse ✦ Consciencieuse ✦ Eloquente
Malieana, la jeune femme qui n'excelle pas, qui se situe dans la moyenne. Et pourtant, peut-être que tu aurais pu, si tu avais été scolarisée dès ton plus jeune âge. Mais cela t'importe peu. Tu as des notes convenables, c'est l'essentiel. Toi, tu es du genre qu'on sous estime, et cela te vas très bien ainsi. Il est plus facile de vaincre un ennemi qui ne se méfie pas. Parce que toi, tu n'es pas le pure savoir, la science infuse, loin de là. Tu fais des études de politique, et pourtant parfois, certaines choses te semblent être un charabia parlé dans une langue qui est la tienne sans réellement l'être. Non, toi, ta force elle est ailleurs. Parce que ton intelligence est dans l'observation, la déduction. Sous tes airs nonchalants, tu écoute à droite à gauche. Tu relies les informations sans contexte que tu attrapes ici et là. Là où tu as grandis, on n'apprend pas les mathématiques et les sciences.
Mais on est une communauté solide, ensemble dans les conditions ardues. Et ça, tu as remarqué que ce n'est pas toujours le cas en haut. C'est pour toi le meilleur avantage. Parce que toi, c'est ta stratégie première. Tu es l'amie de tous, la proche de personne. Tu ne fais entièrement confiance et ne voue une entière loyauté qu'à très peu. Les autres, sont disposables, bien que tu le leur cache. Tu manges dans toutes les assiettes, pour que lors d'un creux, tu aies l'embarras du choix. Alors tu te retrouves souvent à mentir. De toute façon, c'est l'entièreté de ta nouvelle vie. Une fausse identité, un faux nom, un faux vécu. Le faux et le paraître sont devenus tes habitudes, mais tu en fais tes alliés, loin d'être effrayée. Tu prétends être quelqu'un sans prétention. Ironie de cette phrase. Alors que tu brûle d'ambition, d'envies de changement. Et cette flame, quand elle te prends, n'est pas simple à éteindre.
Tu es prête aux échecs, tu reste optimiste, mais tu sais être réaliste. Une gamine qui vient de rien du tout, devenir ministre. Dans l'En Dessous, lorsqu'on tombait, lorsqu'on se blessait, lorsqu'on tombait malade, si l'on tenait encore debout, on continuait à travailler. Et toi, tu comptes bien rester debout. Peut-être que c'est un trop plein d'ambition, peut-être que tu es destinée à te casser la gueule, et à te la faire casser. Même si on te préviens que tes projets sont inatteignables, tu préfèreras crever en essayant que de te satisfaire d'une vie sans jamais avoir tenté. Ta vie a beau être à l'aube de devenir un capharnaüm, pour ton domicile, on ne peut que dire l'opposé. Vivre dans la poussière et la saleté pendant des années, tu es devenue incapable de supporter cela. Tu ne te soucis pas de devoir te salir toi, ça, ce n'est pas un problème. Mais ton chez-toi ? Toujours propre, toujours rangé. Au bord parfois d'une certaine maniaquerie.
Tu sais ce que c'est, ne pas avoir grand chose. Alors quand tu le peux, tu aides les plus démunis. Tu veux te rendre utile, tu veux aider comme on t'a aidé toi. Pourtant, tu restes toujours méfiante des gens. Tu le caches bien sous des faux semblants, mais tu te convainc que tous jouent le même jeu que le tiens. Ce jeu de faveurs, ce jeu égoïste où les amitiés ne sont ni plus ni moins que des moyens d'atteindre la grandeur plus rapidement. Alors toi, la véritable Malieana, tu restes cachée derrière un voile, fin, mais pourtant si lourd à balayer sur le côté. Pourtant quand tu t'attaches, tu ne le fais pas à moitié. Parce qu'ici haut, tu n'as personne. Alors quand enfin, tu trouves une perle rare, tu t'y attaches, tu demandes son attention quasi constante. Dans le fond, au niveau émotif, tu n'es rien de plus qu'une gamine qui a dû dire au revoir à ses parents et ses frères bien trop tôt, qui a dû quitter son monde pour entrer dans un tout nouveau.
Tu sais que ce n'est pas réciproque. Tu n'as même pas réellement réalisé la véritable nature de tes sentiments pour ta bienfaitrice. Un amour probablement biaisé, parce qu'elle t'a sauvé, parce qu'elle t'as tout offert. Probablement le même type d'amour innocent qu'un enfant porte à son professeur d'école. Mais toi, tu n'as pas même réalisé qu'il s'agissait de cela. Tu as bien remarqué, que tu semblais trouver les femmes jolies, que jamais ton regard ne s'attardait sur les hommes et leurs traits si peu raffinés. Mais tu refuses de te l'admettre. Parce que toi, tu as grandi avec une mère qui prônait la conception, la maternité, la famille. Parce qu'avant d'avoir l'opportunité que tu as eu, tu pensais finir ta vie en travaillant, te trouvant un époux, tomber enceinte, avoir des enfants. Alors ... Une femme ? Impossible.
Malieana, la jeune femme qui n'excelle pas, qui se situe dans la moyenne. Et pourtant, peut-être que tu aurais pu, si tu avais été scolarisée dès ton plus jeune âge. Mais cela t'importe peu. Tu as des notes convenables, c'est l'essentiel. Toi, tu es du genre qu'on sous estime, et cela te vas très bien ainsi. Il est plus facile de vaincre un ennemi qui ne se méfie pas. Parce que toi, tu n'es pas le pure savoir, la science infuse, loin de là. Tu fais des études de politique, et pourtant parfois, certaines choses te semblent être un charabia parlé dans une langue qui est la tienne sans réellement l'être. Non, toi, ta force elle est ailleurs. Parce que ton intelligence est dans l'observation, la déduction. Sous tes airs nonchalants, tu écoute à droite à gauche. Tu relies les informations sans contexte que tu attrapes ici et là. Là où tu as grandis, on n'apprend pas les mathématiques et les sciences.
Mais on est une communauté solide, ensemble dans les conditions ardues. Et ça, tu as remarqué que ce n'est pas toujours le cas en haut. C'est pour toi le meilleur avantage. Parce que toi, c'est ta stratégie première. Tu es l'amie de tous, la proche de personne. Tu ne fais entièrement confiance et ne voue une entière loyauté qu'à très peu. Les autres, sont disposables, bien que tu le leur cache. Tu manges dans toutes les assiettes, pour que lors d'un creux, tu aies l'embarras du choix. Alors tu te retrouves souvent à mentir. De toute façon, c'est l'entièreté de ta nouvelle vie. Une fausse identité, un faux nom, un faux vécu. Le faux et le paraître sont devenus tes habitudes, mais tu en fais tes alliés, loin d'être effrayée. Tu prétends être quelqu'un sans prétention. Ironie de cette phrase. Alors que tu brûle d'ambition, d'envies de changement. Et cette flame, quand elle te prends, n'est pas simple à éteindre.
Tu es prête aux échecs, tu reste optimiste, mais tu sais être réaliste. Une gamine qui vient de rien du tout, devenir ministre. Dans l'En Dessous, lorsqu'on tombait, lorsqu'on se blessait, lorsqu'on tombait malade, si l'on tenait encore debout, on continuait à travailler. Et toi, tu comptes bien rester debout. Peut-être que c'est un trop plein d'ambition, peut-être que tu es destinée à te casser la gueule, et à te la faire casser. Même si on te préviens que tes projets sont inatteignables, tu préfèreras crever en essayant que de te satisfaire d'une vie sans jamais avoir tenté. Ta vie a beau être à l'aube de devenir un capharnaüm, pour ton domicile, on ne peut que dire l'opposé. Vivre dans la poussière et la saleté pendant des années, tu es devenue incapable de supporter cela. Tu ne te soucis pas de devoir te salir toi, ça, ce n'est pas un problème. Mais ton chez-toi ? Toujours propre, toujours rangé. Au bord parfois d'une certaine maniaquerie.
Tu sais ce que c'est, ne pas avoir grand chose. Alors quand tu le peux, tu aides les plus démunis. Tu veux te rendre utile, tu veux aider comme on t'a aidé toi. Pourtant, tu restes toujours méfiante des gens. Tu le caches bien sous des faux semblants, mais tu te convainc que tous jouent le même jeu que le tiens. Ce jeu de faveurs, ce jeu égoïste où les amitiés ne sont ni plus ni moins que des moyens d'atteindre la grandeur plus rapidement. Alors toi, la véritable Malieana, tu restes cachée derrière un voile, fin, mais pourtant si lourd à balayer sur le côté. Pourtant quand tu t'attaches, tu ne le fais pas à moitié. Parce qu'ici haut, tu n'as personne. Alors quand enfin, tu trouves une perle rare, tu t'y attaches, tu demandes son attention quasi constante. Dans le fond, au niveau émotif, tu n'es rien de plus qu'une gamine qui a dû dire au revoir à ses parents et ses frères bien trop tôt, qui a dû quitter son monde pour entrer dans un tout nouveau.
Tu sais que ce n'est pas réciproque. Tu n'as même pas réellement réalisé la véritable nature de tes sentiments pour ta bienfaitrice. Un amour probablement biaisé, parce qu'elle t'a sauvé, parce qu'elle t'as tout offert. Probablement le même type d'amour innocent qu'un enfant porte à son professeur d'école. Mais toi, tu n'as pas même réalisé qu'il s'agissait de cela. Tu as bien remarqué, que tu semblais trouver les femmes jolies, que jamais ton regard ne s'attardait sur les hommes et leurs traits si peu raffinés. Mais tu refuses de te l'admettre. Parce que toi, tu as grandi avec une mère qui prônait la conception, la maternité, la famille. Parce qu'avant d'avoir l'opportunité que tu as eu, tu pensais finir ta vie en travaillant, te trouvant un époux, tomber enceinte, avoir des enfants. Alors ... Une femme ? Impossible.
Leader·euse
Suiveur·se
Extraverti·e
Introverti·e
Logique
Émotionnel·le
Égoïste
Généreux·se
Optimiste
Pessimiste
Téméraire
Prudent·e
Démonstratif·ve
Calme
Ambitieux·se
Satisfait·e
Déloyal·e
Honnête
Désinvolte
Sérieux·se
En savoir plus
- Histoire
- Fun facts
- Physique
- Questions
La cacophonie des machines. La sueur sur le front, les mains noircies. Les souvenirs d'enfance ternis pas la réalité autour de toi. Ton père et ta mère, le sourire fade et faux. Si tes deux frères le comprenaient eux aussi, ils n'en ont jamais fait mention. La fatigue sous les yeux de ta mère, qui rentrait du travail, toussant, le ventre déjà bien arrondit au moment où tu es partie. Vous mangiez à votre faim, vous étiez logés. Pas de quoi se plaindre, en théorie. Pourtant. Si tous les travailleurs des souterrains ne pensent pas ainsi, toi, tu ne gardes pas de bons souvenirs de tes années là-bas. Malieana, prononcé Maliéana. Surnommée Mali' ou encore Ana, pour simplifier la vie de tout ceux qui n'arrivent pas à aspirer cette suite de voyelles. Marianne, de son véritable prénom. Celui-ci s'est perdu, est resté enfoncé dans les bas fonds de l'Arceau. Première enfant d'une fratrie de trois. Quatre, désormais, tu supposes. Peut-être plus, depuis. Tes parents ont toujours aimés les enfants.
Ta vie était toute tracée. L'espérance de vie pour les travailleurs n'est jamais bien longue. Parce qu'un accident avec une machine est vite arrivée. Parce que le corps, poussé à ses limites bien trop tôt dans son développement, fatigue vite. Parce que la poussière envahit les poumons. Même si ce n'était pas forcément une obligation, les enfants commençaient bien souvent trop tôt. Outre la travail, quels loisirs aviez vous. Pas d'écoles pour vous, pas d'éducation. Alors vous alliez travailler, pour jouer aux grands, pour faire comme papa et maman. Toi, tu as commencé à 10 ans. Ton grand frère un peu plus tôt. Ton petit frère un peu plus tard. Lui, vous aviez voulu le préserver, mais cela n'a pas pu durer longtemps. Heureusement, la communauté faisait tenir. Dans un monde à part, où les seules lumières sont synthétiques et où les divertissement sont quasi inexistants, les humains sont le seul rempart contre la folie. Plus d'un n'avaient plus toute leur tête. Mais l'entraide du dessous, c'est ce qui plus tard, te manqueras le plus une fois en haut.
Tu t'imaginais, qu'en haut, on t'admirais certainement. Après tout, votre travail, le tiens, celui de tes frères, de tes amis, de ton peuple, servait à les nourrir tous. Tu découvriras qu'au final, du peu que vous connaissiez des habitants du dessus, ils n'en connaissent pas vraiment plus des habitants du dessous. Mais tu croyais, parce que ça donnait l'envie de continuer. La persévérance, c'est une des choses dont tu n'as jamais manqué. Si ta maman ne te forçais pas à te reposer, tu allais travailler même sous fièvre intense. Mais dans le fond, tu savais que c'était sans avenir. Une illusion optimiste qui se faisait balayer par une réalité bien pessimiste. Toujours dans la contradiction, la petite. Au fond, un verre à moitié remplit, est également à moitié vide. Tu étais née ici et tu mourrais ici, tu le savais. C'était une évidence que tous avaient appris ici bas à accepter. Vous suiviez les consignes que l'on vous donnez sans réellement oser rêver de mieux. On vous donniez parfois des livres, contant les exploits et récits du monde de l'Au-Dessus, vous rappelant que ce ne serait jamais votre sort. Votre destinée à vous, elle était là. Dans la poussière, les machines, et l'obscurité.
Puis, à l'aube de la célébration de ta quinzième année, vos yeux se sont croisés. Elle.Des iris brûlants d'intérêt. Sa tenue ne ressemblait en rien aux votre. Cette dame, elle venait de l'au dessus. Une personne normale, tu pourrais te dire désormais ; mais pour la toi de l'époque, tu te sentais telle une souillon aux côtés d'une riche princesse. Il suffisait de voir sa peau, pour savoir qu'elle avait vu le ciel. Tu as beau lui avoir demandé plusieurs fois, elle a toujours refusé de t'expliquer ce qu'il en était. Pourquoi ce jour là, son dévolu s'était jeté sur toi. Pourquoi elle t'a proposé ce que jamais personne n'avait proposé à quelqu'un de l'En-Dessous. Des mots simples, que jamais tu ne pourras oublier. "Viens avec moi. Promet de te vouer à la Volonté, et tu je t'offrirai le soleil." Pourtant, tu avais douté. Elle avait ri, disant comprendre. Disant qu'elle reviendrait demain, pour ta décision finale. Alors tu étais rentrée dans votre petit dortoir, à toi et ta famille. Tu avais regardé le ventre rond de ta mère, les yeux de tes deux frères, la fatigue de ton père. Mais c'est ta mère, qui t'as prise dans ses bras lorsque tu as parlé.
Tu ne voulais pas les laisser derrière toi. Elle le savait. Alors, elle a posé ses mains contre tes joues. Les mêmes mains abîmées, parsemées de croutes sur des cicatrices auxquelles on n'avait jamais donné le temps de complètement se refermer, sous le travail quotidien. Les mêmes mains que les tiennes. "Pars. Tu le dois. Là-haut, tu peux devenir qui tu veux, même quelqu'un d'important. Tu peux rêver. Où que tu ailles, nous t'aimerons toujours, et nous savons que tu nous aimeras toujours. Le fait que tu aies douté en est la preuve. Pars, ma tendre Marianne, jamais cela ne te sera reproché. Pars sans te retourner, ma fille." Un baiser sur le front. Une étreinte de ton père. Des larmes, les tiennes, celles de tes frères. Une baiser innocent sur le ventre rond, destiné au frère ou à la sœur que tu ne rencontrerais pas. Tu ignorais si tu les reverraient un jour. Mais la décision était prise. Le lendemain, lorsqu'Elle est revenue, tu étais sûre de toi. Tu as hoché la tête, tu as attrapé la main tendue. Une main sans imperfection, si différente de la tienne. Vous êtes parties. Sans que tu ne te retourne.
Ton arrivée en haut n'a pas été de tout repos non plus. Tes premières heures étaient bien trop stimulantes pour toi. La lumière du soleil semblait brûlante, trop claire pour ta rétine. Ses rayons te piquait la peau. Tu as été emmenée chez ta bienfaitrice. Douche, avec plus de soins que tu n'en connaissais. De la crème et des pansements sur tes mains. De nouveaux vêtements, plus jolis, plus sophistiqués. Le genre de vêtements avec lequel tu n'aurais jamais pu travailler, en bas. Une petite robe, élégante. Des chaussures avec de légers talons, qui claquaient lorsque tu marchais. Comme les siens ; outre la différence de hauteur. On t'as expliqué ce qu'il se passerait désormais pour toi. Elle s'occuperait de toi jusqu'à ce que tu sois en âge de voler par tes propres ailes. En échange, tu devais loyauté à la Lignée des Volontés, et tu devais suivre des cours intensifs privés pour rattraper toute l'éducation non offerte aux enfants du dessous. Tu devrais changer d'identité, ne pas révéler d'où tu viens réellement. Beaucoup d'informations d'un coup t'avaient été données. Tu ne connaissais du dessus de l'Arceau que le peu que tu avais lu dans les livres. Heureusement que tu faisais partie des rares qui avaient même appris à lire, grâce à une amie de ta mère qui avait les bases et partageait cela avec les enfants du dortoir.
L'apprentissage fût compliqué. Tant de nouveautés, tant de nouvelles expérience, que tu devais prétendre avoir connu toutes ta vie puisque tu n'étais pas censée révéler d'où tu venais vraiment. Apprendre à parler correctement, à écrire, à comprendre le fonctionnement du monde du dessus, sa politique, ses métiers. Il te fallait rattraper ton retard le plus vite possible. Finalement, tu as pu intégrer le système scolaire de l'Arceau pour tes 18 ans. Ce qui te choquais le plus, c'était tout ce divertissement qui habitait les différentes rues. Ici, on ne s'ennui pas. Ici, il y a une vie en dehors du travail. Tu as appris ça. Tu as appris à vivre. Mais tu n'oublies pas tes origines. Même si tu les garde secrète, à tes yeux, tu seras toujours une habitante des souterrains. C'est cette appartenance, ce choque de culture entre le dessous et le dessus, qui t'on donné soif de changement. On t'as donnée une chance inimaginable, unique. Tu ne peux pas décemment avoir bifurquer de ta destinée, avoir abandonné ta famille, ton peuple, sans au moins essayer de changer les choses pour eux. Tu leur dois.
Quand l'heure est venue pour toi de choisir ce que tu voulais faire, tu n'as pas hésité. Tu savais que cela serait difficile. Mais pas plus difficile que le travail manuel des souterrains, que tu effectuais avant depuis tes 10 ans. Tu voulais faire des études prestigieuses. Même s'il te faudrait redoubler d'efforts, passer des nuits à lire et apprendre. Tu voulais devenir quelqu'un. Devenir quelqu'un d'important. Quelqu'un qui offrirait le changement à ceux qui meurent sans jamais voir le ciel. Tu t'es engagée dans des études de politique, avec l'espoir de grimper les échelons des Volontés, un jour. Voulant prendre ton envol complet, tu as quitté le domicile de ta bienfaitrice, grâce aux Vivias que tu gagnes en travaillant les weekends. Au Fortuna, divertissement typique de ce que tu n'as jamais pu connaître avant de monter à la surface. Les boissons simplement pour le plaisir, les artistes variés, la musique qui n'est pas là que pour être chantée en travaillant, mais bien juste pour le plaisir. Tu ignores si un jour tu arriveras à mener à bien tes projets, si un jour ta famille pourra être fière de toi. Mais toi, tu es patiente, tu es déterminée, et surtout, tu as vécu ce que quasiment personne ici n'a vécu.
Ta vie était toute tracée. L'espérance de vie pour les travailleurs n'est jamais bien longue. Parce qu'un accident avec une machine est vite arrivée. Parce que le corps, poussé à ses limites bien trop tôt dans son développement, fatigue vite. Parce que la poussière envahit les poumons. Même si ce n'était pas forcément une obligation, les enfants commençaient bien souvent trop tôt. Outre la travail, quels loisirs aviez vous. Pas d'écoles pour vous, pas d'éducation. Alors vous alliez travailler, pour jouer aux grands, pour faire comme papa et maman. Toi, tu as commencé à 10 ans. Ton grand frère un peu plus tôt. Ton petit frère un peu plus tard. Lui, vous aviez voulu le préserver, mais cela n'a pas pu durer longtemps. Heureusement, la communauté faisait tenir. Dans un monde à part, où les seules lumières sont synthétiques et où les divertissement sont quasi inexistants, les humains sont le seul rempart contre la folie. Plus d'un n'avaient plus toute leur tête. Mais l'entraide du dessous, c'est ce qui plus tard, te manqueras le plus une fois en haut.
Tu t'imaginais, qu'en haut, on t'admirais certainement. Après tout, votre travail, le tiens, celui de tes frères, de tes amis, de ton peuple, servait à les nourrir tous. Tu découvriras qu'au final, du peu que vous connaissiez des habitants du dessus, ils n'en connaissent pas vraiment plus des habitants du dessous. Mais tu croyais, parce que ça donnait l'envie de continuer. La persévérance, c'est une des choses dont tu n'as jamais manqué. Si ta maman ne te forçais pas à te reposer, tu allais travailler même sous fièvre intense. Mais dans le fond, tu savais que c'était sans avenir. Une illusion optimiste qui se faisait balayer par une réalité bien pessimiste. Toujours dans la contradiction, la petite. Au fond, un verre à moitié remplit, est également à moitié vide. Tu étais née ici et tu mourrais ici, tu le savais. C'était une évidence que tous avaient appris ici bas à accepter. Vous suiviez les consignes que l'on vous donnez sans réellement oser rêver de mieux. On vous donniez parfois des livres, contant les exploits et récits du monde de l'Au-Dessus, vous rappelant que ce ne serait jamais votre sort. Votre destinée à vous, elle était là. Dans la poussière, les machines, et l'obscurité.
Puis, à l'aube de la célébration de ta quinzième année, vos yeux se sont croisés. Elle.Des iris brûlants d'intérêt. Sa tenue ne ressemblait en rien aux votre. Cette dame, elle venait de l'au dessus. Une personne normale, tu pourrais te dire désormais ; mais pour la toi de l'époque, tu te sentais telle une souillon aux côtés d'une riche princesse. Il suffisait de voir sa peau, pour savoir qu'elle avait vu le ciel. Tu as beau lui avoir demandé plusieurs fois, elle a toujours refusé de t'expliquer ce qu'il en était. Pourquoi ce jour là, son dévolu s'était jeté sur toi. Pourquoi elle t'a proposé ce que jamais personne n'avait proposé à quelqu'un de l'En-Dessous. Des mots simples, que jamais tu ne pourras oublier. "Viens avec moi. Promet de te vouer à la Volonté, et tu je t'offrirai le soleil." Pourtant, tu avais douté. Elle avait ri, disant comprendre. Disant qu'elle reviendrait demain, pour ta décision finale. Alors tu étais rentrée dans votre petit dortoir, à toi et ta famille. Tu avais regardé le ventre rond de ta mère, les yeux de tes deux frères, la fatigue de ton père. Mais c'est ta mère, qui t'as prise dans ses bras lorsque tu as parlé.
Tu ne voulais pas les laisser derrière toi. Elle le savait. Alors, elle a posé ses mains contre tes joues. Les mêmes mains abîmées, parsemées de croutes sur des cicatrices auxquelles on n'avait jamais donné le temps de complètement se refermer, sous le travail quotidien. Les mêmes mains que les tiennes. "Pars. Tu le dois. Là-haut, tu peux devenir qui tu veux, même quelqu'un d'important. Tu peux rêver. Où que tu ailles, nous t'aimerons toujours, et nous savons que tu nous aimeras toujours. Le fait que tu aies douté en est la preuve. Pars, ma tendre Marianne, jamais cela ne te sera reproché. Pars sans te retourner, ma fille." Un baiser sur le front. Une étreinte de ton père. Des larmes, les tiennes, celles de tes frères. Une baiser innocent sur le ventre rond, destiné au frère ou à la sœur que tu ne rencontrerais pas. Tu ignorais si tu les reverraient un jour. Mais la décision était prise. Le lendemain, lorsqu'Elle est revenue, tu étais sûre de toi. Tu as hoché la tête, tu as attrapé la main tendue. Une main sans imperfection, si différente de la tienne. Vous êtes parties. Sans que tu ne te retourne.
Ton arrivée en haut n'a pas été de tout repos non plus. Tes premières heures étaient bien trop stimulantes pour toi. La lumière du soleil semblait brûlante, trop claire pour ta rétine. Ses rayons te piquait la peau. Tu as été emmenée chez ta bienfaitrice. Douche, avec plus de soins que tu n'en connaissais. De la crème et des pansements sur tes mains. De nouveaux vêtements, plus jolis, plus sophistiqués. Le genre de vêtements avec lequel tu n'aurais jamais pu travailler, en bas. Une petite robe, élégante. Des chaussures avec de légers talons, qui claquaient lorsque tu marchais. Comme les siens ; outre la différence de hauteur. On t'as expliqué ce qu'il se passerait désormais pour toi. Elle s'occuperait de toi jusqu'à ce que tu sois en âge de voler par tes propres ailes. En échange, tu devais loyauté à la Lignée des Volontés, et tu devais suivre des cours intensifs privés pour rattraper toute l'éducation non offerte aux enfants du dessous. Tu devrais changer d'identité, ne pas révéler d'où tu viens réellement. Beaucoup d'informations d'un coup t'avaient été données. Tu ne connaissais du dessus de l'Arceau que le peu que tu avais lu dans les livres. Heureusement que tu faisais partie des rares qui avaient même appris à lire, grâce à une amie de ta mère qui avait les bases et partageait cela avec les enfants du dortoir.
L'apprentissage fût compliqué. Tant de nouveautés, tant de nouvelles expérience, que tu devais prétendre avoir connu toutes ta vie puisque tu n'étais pas censée révéler d'où tu venais vraiment. Apprendre à parler correctement, à écrire, à comprendre le fonctionnement du monde du dessus, sa politique, ses métiers. Il te fallait rattraper ton retard le plus vite possible. Finalement, tu as pu intégrer le système scolaire de l'Arceau pour tes 18 ans. Ce qui te choquais le plus, c'était tout ce divertissement qui habitait les différentes rues. Ici, on ne s'ennui pas. Ici, il y a une vie en dehors du travail. Tu as appris ça. Tu as appris à vivre. Mais tu n'oublies pas tes origines. Même si tu les garde secrète, à tes yeux, tu seras toujours une habitante des souterrains. C'est cette appartenance, ce choque de culture entre le dessous et le dessus, qui t'on donné soif de changement. On t'as donnée une chance inimaginable, unique. Tu ne peux pas décemment avoir bifurquer de ta destinée, avoir abandonné ta famille, ton peuple, sans au moins essayer de changer les choses pour eux. Tu leur dois.
Quand l'heure est venue pour toi de choisir ce que tu voulais faire, tu n'as pas hésité. Tu savais que cela serait difficile. Mais pas plus difficile que le travail manuel des souterrains, que tu effectuais avant depuis tes 10 ans. Tu voulais faire des études prestigieuses. Même s'il te faudrait redoubler d'efforts, passer des nuits à lire et apprendre. Tu voulais devenir quelqu'un. Devenir quelqu'un d'important. Quelqu'un qui offrirait le changement à ceux qui meurent sans jamais voir le ciel. Tu t'es engagée dans des études de politique, avec l'espoir de grimper les échelons des Volontés, un jour. Voulant prendre ton envol complet, tu as quitté le domicile de ta bienfaitrice, grâce aux Vivias que tu gagnes en travaillant les weekends. Au Fortuna, divertissement typique de ce que tu n'as jamais pu connaître avant de monter à la surface. Les boissons simplement pour le plaisir, les artistes variés, la musique qui n'est pas là que pour être chantée en travaillant, mais bien juste pour le plaisir. Tu ignores si un jour tu arriveras à mener à bien tes projets, si un jour ta famille pourra être fière de toi. Mais toi, tu es patiente, tu es déterminée, et surtout, tu as vécu ce que quasiment personne ici n'a vécu.
Incapable de faire un clin d'œil, tu clignes toujours des deux yeux. ✦ Tendance à inconsciemment jouer avec tes cheveux lorsque tu mens. ✦ Très sportive, lorsque tu as du temps libre, tu seras souvent en train de courir, de nager, ou de faire des sports divers et variés. ✦ Sous tes airs d'élève modèle, tu ne diras jamais non à une petite fête, tu seras même la première bourrée à danser debout sur une table. ✦ Tu bois ton café sans aucun sucre, le plus amer, le meilleur c'est. ✦ Une légère rancune personnelle contre les Parangons. Tu sais qu'ils sont à la tête de la gestion de l'Agroalimentaire. ✦ Toujours une petite montre à gousset sur toi, cadeau de tes frères pour ton 13ème anniversaire. ✦ Souvent prise de quintes de toux, vestiges de la poussière respirée dans l'En Dessous. ✦ Tu n'es jamais retournée dans le souterrain, et tu refuses d'y retourner tant que tu n'auras pas atteint tes objectifs, tant que tu n'auras pas de quoi rendre fière ta famille. ✦ Beaucoup plus prône aux coups de soleils et aux insolations que la normale. ✦ Les maths, ton némésis.
Une légère codépendance affective avec ta bienfaitrice, mais que tu refuses d'admettre. ✦ Tu adores les chats, mais tu es allergique à leurs poils. Cela ne t'as jamais stoppé cela dit. Ce n'est pas quelques reniflements et quelques larmes qui vont t'empêcher de caresser des boules de poils. ✦ Jusqu'à ce que tu saches lire, tu ne savais pas que le soleil se couchait et se levait, dehors. Lorsque tu as vu ce phénomène pour la première fois une fois sortie, le regard sur le ciel rose-orangé, et plus tard, les étoiles scintillantes, tu as versé quelques larmes. ✦ Tu es assez souple pour te ronger les ongles des pieds. Non pas que tu l'aies déjà fait, hein, Mali'. Evidemment que non. Voyons. Quelle idée saugrenue. ✦ Tu n'es encore jamais tombée amoureuse, ni rien fait d'ailleurs. Non, pas même un baiser. Cela dit, plus le temps passe, plus tu réalises que ton regard est plus souvent porté sur les femmes que sur les hommes. ✦
Une légère codépendance affective avec ta bienfaitrice, mais que tu refuses d'admettre. ✦ Tu adores les chats, mais tu es allergique à leurs poils. Cela ne t'as jamais stoppé cela dit. Ce n'est pas quelques reniflements et quelques larmes qui vont t'empêcher de caresser des boules de poils. ✦ Jusqu'à ce que tu saches lire, tu ne savais pas que le soleil se couchait et se levait, dehors. Lorsque tu as vu ce phénomène pour la première fois une fois sortie, le regard sur le ciel rose-orangé, et plus tard, les étoiles scintillantes, tu as versé quelques larmes. ✦ Tu es assez souple pour te ronger les ongles des pieds. Non pas que tu l'aies déjà fait, hein, Mali'. Evidemment que non. Voyons. Quelle idée saugrenue. ✦ Tu n'es encore jamais tombée amoureuse, ni rien fait d'ailleurs. Non, pas même un baiser. Cela dit, plus le temps passe, plus tu réalises que ton regard est plus souvent porté sur les femmes que sur les hommes. ✦
La première chose que l'on remarque chez toi, c'est toujours ta peau. Ta peau pâle, plus pâle qu'à l'accoutumé. Une couleur normale, souvent presque grise, pour ceux des souterrains. Une couleur qui surprend parfois, au dessus. Tu prétextes un manque de vitamines, si on te pose la moindre question. Tu as tendance à vite chauffer, lorsque le soleil est de sorti, ta peau virant au rouge beaucoup plus vite que la normale. Des années sans connaître la lumière du soleil, ça laisse des traces.
Lignes blanchâtres qui ornent la peau de tes hanches, le haut de tes cuisses. Tu as poussé d'un coup, lors de ta seizième année. Plus vite que ce à quoi ton corps était préparé, alors ça a laissé quelques vergetures. Peut-être est-ce dû à enfin respirer un air propre, enfin ne plus être soumise à un travail complexe et éreintant. 1 mètre 75. Cela ne t'empêche aucunement de porter de jolis talons hauts. Maintenant que tu en as l'opportunité, tu ne te fais pas prier.
Les cheveux toujours bien brossés, pourtant aux aspects constamment en bataille. Tu essais de jouer l'élégante parfois, mais les coiffures ne sont manifestement pas ton domaine d'expertise. Couleur cendre, tu les laissent te tomber sur les épaules. La mère couleur que ceux de ta mère. La même coupe, bien qu'elle les attachaient toujours, ne les lâchant qu'une fois dans les dortoirs. Tu as décidé de copier sa coupe et sa longueur, une façon de te dire qu'elle est toujours avec toi, malgré la distance.
Une petite jupe, un manteau long, des bottines à talons. Tu te plais dans un mélange d'élégance et de décontraction. Féminine, plus que ce à quoi on s'attendrait lorsque l'on te connais. Souvent dans des tons neutres. Le noir, le gris, avec des accents jaunes, pour faire ressortir tes yeux couleur couché de soleil. Un brin de maquillage, rien de trop excessif. Tu te permets plus de fantaisies lorsque tu sors en soirée.
Tes mains ne sont pas douces, toujours endurcies par des années de travail alors même que ton corps n'avait pas terminé de changer. Tes paumes sont cailleuses, elles l'ont toujours été, et tu soupçonnes que peu importe les crèmes utilisées, elles le serons toujours. Quelques vieilles cicatrices, ici et là.
Parce que ta grande taille ne suffit pas, tu caches sous tes vêtements plus de muscles qu'attendues. C'est devenu quasiment génétique chez une bonne partie de la population des souterrains, dû au travail physique. Depuis que tu es sorti, tu fais beaucoup de sport, alors ça compense, ça aide à garder une forme qui n'est certes pas la norme pour une femme dans un milieu prestigieux, mais dont tu n'as aucunement honte. Tu es bien loin d'être au niveau des athlètes de l'Arène, mais tes épaules sont carrées, ton ventre dur, et tes bras peuvent donner de sacré gifles si nécessaire. Bien que ce ne soit pas quelque chose que tu apprécies faire, bien entendu.
Ton visage n'est pas des plus expressifs. On te l'a souvent reproché, notamment ta bienfaitrice, qui te disait que parfois, cela pouvait être utile, d'être facilement émotif. Mais toi, tu as toujours eu bien du mal à l'être. Enfin, tu l'es. Mais cela ne se voit pas tant que cela. Tes sourires sont légers, tes yeux semblent souvent vides d'émotions, pour quiconque ne te connaitrait pas assez pour savoir que ce n'est pas le cas.
Enfin, ta voix. Ta voix est profonde, elle sonne plus mature que ton âge. Légèrement grave, tout en restant féminine et douce. Un savant mélange. De toute façon, cela importe peu. Outre les soirées où l'alcool fait son numéro, tu n'es pas du genre à chanter l'opéra.
Lignes blanchâtres qui ornent la peau de tes hanches, le haut de tes cuisses. Tu as poussé d'un coup, lors de ta seizième année. Plus vite que ce à quoi ton corps était préparé, alors ça a laissé quelques vergetures. Peut-être est-ce dû à enfin respirer un air propre, enfin ne plus être soumise à un travail complexe et éreintant. 1 mètre 75. Cela ne t'empêche aucunement de porter de jolis talons hauts. Maintenant que tu en as l'opportunité, tu ne te fais pas prier.
Les cheveux toujours bien brossés, pourtant aux aspects constamment en bataille. Tu essais de jouer l'élégante parfois, mais les coiffures ne sont manifestement pas ton domaine d'expertise. Couleur cendre, tu les laissent te tomber sur les épaules. La mère couleur que ceux de ta mère. La même coupe, bien qu'elle les attachaient toujours, ne les lâchant qu'une fois dans les dortoirs. Tu as décidé de copier sa coupe et sa longueur, une façon de te dire qu'elle est toujours avec toi, malgré la distance.
Une petite jupe, un manteau long, des bottines à talons. Tu te plais dans un mélange d'élégance et de décontraction. Féminine, plus que ce à quoi on s'attendrait lorsque l'on te connais. Souvent dans des tons neutres. Le noir, le gris, avec des accents jaunes, pour faire ressortir tes yeux couleur couché de soleil. Un brin de maquillage, rien de trop excessif. Tu te permets plus de fantaisies lorsque tu sors en soirée.
Tes mains ne sont pas douces, toujours endurcies par des années de travail alors même que ton corps n'avait pas terminé de changer. Tes paumes sont cailleuses, elles l'ont toujours été, et tu soupçonnes que peu importe les crèmes utilisées, elles le serons toujours. Quelques vieilles cicatrices, ici et là.
Parce que ta grande taille ne suffit pas, tu caches sous tes vêtements plus de muscles qu'attendues. C'est devenu quasiment génétique chez une bonne partie de la population des souterrains, dû au travail physique. Depuis que tu es sorti, tu fais beaucoup de sport, alors ça compense, ça aide à garder une forme qui n'est certes pas la norme pour une femme dans un milieu prestigieux, mais dont tu n'as aucunement honte. Tu es bien loin d'être au niveau des athlètes de l'Arène, mais tes épaules sont carrées, ton ventre dur, et tes bras peuvent donner de sacré gifles si nécessaire. Bien que ce ne soit pas quelque chose que tu apprécies faire, bien entendu.
Ton visage n'est pas des plus expressifs. On te l'a souvent reproché, notamment ta bienfaitrice, qui te disait que parfois, cela pouvait être utile, d'être facilement émotif. Mais toi, tu as toujours eu bien du mal à l'être. Enfin, tu l'es. Mais cela ne se voit pas tant que cela. Tes sourires sont légers, tes yeux semblent souvent vides d'émotions, pour quiconque ne te connaitrait pas assez pour savoir que ce n'est pas le cas.
Enfin, ta voix. Ta voix est profonde, elle sonne plus mature que ton âge. Légèrement grave, tout en restant féminine et douce. Un savant mélange. De toute façon, cela importe peu. Outre les soirées où l'alcool fait son numéro, tu n'es pas du genre à chanter l'opéra.
Avez-vous choisi de vous-même de rallier votre lignée ? Si oui, pourquoi ? Si non, dans quelles circonstances votre adhésion s’est-elle faite ? Tu te demandes encore, ce que ta bienfaitrice a bien pu voir en toi pour te faire voir le ciel. La liberté contre l'allégeance. Une offre en or. Tu as accepté, tu es montée à la surface. Tu as rejoins la lignée. Après un tel cadeau, tu ne songe pas même un instant à les trahir. Même si tu as bien conscience que toute offre n'est jamais complètement gratuite, qu'un jour peut-être, on te demandera de rallier les tiens à la cause.
Quel est votre niveau de connaissance vis-à-vis des lignées ? Quelle est votre opinion sur ces dernières ? Moyenne. Tu te doutes qu'elles sont plus importantes qu'elles n'en ont l'air, sans réellement en saisir les détails ni leur ampleur réelle. Tu fantasque parfois à t'imaginer de grands complots, mais tu ne sais trop si c'est de l'imagination ou de l'instinct.
Un souvenir qui vous est cher ? La sensation de la main de ta bienfaitrice contre la tienne, alors que vous sortiez des souterrains. Ta paume sale et abimée. La sienne, douce et chaude. Un contraste frappant.
Par quelles compétences vous illustrez vous (technologiques, intellectuelles, physiques, humaines, etc.) ? Les relations humaines. Tu joues aux échecs avec la moindre de tes paroles, même les plus inoffensives. Les sports aussi, si ça compte.
Plutôt compote d’insectes, canard laqué cultivé ou steak de durian délicatement fumé au maroilles ? La compote d'insectes, un véritable régal.
Votre pire cauchemar ? Devoir retourner vivre en bas. Cela signifierait ton échec, un retour à une vie dont tu ne veux plus. Bien que tu y sois toujours attaché, tu sais que tu ne supporterais pas d'y retourner, maintenant que tu as goûté au plaisir des rayons du soleil sur ta peau de nacre. D'autant plus que depuis, tu as développé une certaine claustrophobie.
Utilisez-vous souvent DysCord ? Selon tes périodes, parfois tu seras extrêmement active, parfois tu passeras trois semaines sans utilisation.
Un secret inavouable ? Tu fais les poubelles, parfois. C'est un passe-temps que tu as depuis petite. Les occupations en dehors du travail, n'étaient pas nombreuses sous terre. Tu ne sais pas vraiment si c'est par plaisir de trouver parfois des objets dans lesquels tu vois un potentiel ou une valeur, ou si c'est une sorte de curiosité malsaine où tu t'amuses à explorer les habitudes des gens à travers leurs déchets.
Avez-vous des projets, des ambitions, pour le futur ? Tu rêves d'un jour voir un monde ouvert, avec plus de libertés. Un monde où chacun vit sa vie comme il l'entend. Surtout, tu rêves d'offrir à tes semblables la même chance. Autoriser les entrées et les sorties entre la surface et le dessous. Donner aux enfants des ouvriers agroalimentaires l'opportunité de devenir quelqu'un, d'être scolarisés. Une égalité plus juste, pas que pour la surface. Pour tous. Tu rêves que l'Agriculture Sous Terraine tombe sous le contrôle des Volontés. Tu sais que ce sont les Parangons qui s'en occupent actuellement. Tu rêves d'être celle qui dirige et représente ton peuple d'origine.
Souhaitez-vous explorer la Mer d’Albâtre ? Si votre parcours vous y a déjà mené, quelles furent vos impressions de cette étendue ? Non, tu n'y pense pas réellement. Certes, la curiosité te pique parfois. Mais tu n'irais pas même si tu en avais l'opportunité. Ce n'est pas là ta priorité. Tu as mieux à faire sur la terre ferme.
Pseudonyme
AzurPronoms
Elle, mais en vrai je prend tout-Souhaitez-vous participer à l’intrigue ou non ?
Ouiii !Autre chose à rajouter ?
Je profite pour prévenir que je tente le scénar. de l'enterrée ! Vous êtes beaux, kiss kiss fall in love