description
Zacharie
28 ans
170 centimètres
Homme
Il/Lui
Coursier
Pas de lignée
Identité
- Histoire résumée
- Caractère
- Caractéristiques
En bas ce sont les rues de l'Avoué, là où ça grouille, ça rumeur, ça bouscule, ça noircit – nous sommes, après tout, près de la Fourmilière. En haut c'est le ciel, absolument. Et toi, Zacharie, allongé sur un toit brûlant, une lettre à la main, tu aimes à penser que tu es juste au milieu.
Tu planes.
C'est ta place, au milieu. Tu t'y plais. Ta famille n’est pas riche mais, au regard du quartier où tu as grandi, c’est déjà la classe moyenne, des parents commerçants. Tu as toujours été un élève quelconque, excellant dans l'art de n'exceller en rien. Tu es fils unique, certes, mais la Nature a su réparer cet outrage en te faisant naître entre tes deux cousines, Odélie et Josetta, que tu considères comme des sœurs. On pourrait trouver insupportable cette médiocrité. Pas toi. La seule élévation à laquelle tu aspires est celle-ci: un toit et toi.
Non, devenir «quelqu’un» ne t’intéresse pas, contrairement à Jo. Elle, elle ne parle que de ça, à longueur de journée, des étoiles dans les yeux et de l’envie plein la bouche. Et quand tu l’écoutes, un sourire moqueur aux lèvres, tu ne peux t’empêcher de repenser à… Comment s’appelait-il, déjà… C’est un souvenir lointain, mais sa lente dissolution laisse intact la promesse – la menace? – qu’il t’a faite.
«Tu baisseras les yeux à mon passage!»
Peu importe sa nature, car le résultat est le même: elle te hante. Tu n’as jamais osé en parler, on te rétorquerait que ce ne sont que paroles en l’air, caprice d’enfant, tu es un adulte maintenant et force est de constater que ce garçon a disparu. Oui… Mais parfois tu as l'impression de ne rien te souvenir d'autre de ton passé, tant cette prophétie annihile tout de son éclat froid.
Ton téléphone s'affole: les prophéties attendront, une nouvelle livraison te réclame. Ton métier est une course contre la montre. Tu as commencé à la quincaillerie familiale, histoire de donner un coup de main, et le temporaire est devenu permanent. À pied, à vélo ou en tramway, voilà presque dix ans que tu sillonnes l'Arceau, du Pôle Hyperion aux recoins interlopes de la ZHT en passant par la cité blanche, ton sac rempli de courrier et de colis sur le dos. Tu jettes un œil rapide à l'adresse, tutoyant le vide à tes pieds, avant de dévaler l'escalier de secours pour rejoindre la terre ferme et la foule qui t'absorbe sans remous. Tu finiras de lire la lettre plus tard. Et puis tu iras la déposer à son véritable destinataire, l'air de rien, son enveloppe minutieusement scellée à nouveau. Insoupçonnable.
(…)
(mais c'est plus fort que toi zacharie)
(chaque visage que tu croises tu ne peux t'empêcher de le scruter t'attendant à voir ressurgir celui investi de ce pouvoir terrible)
(comme si depuis ce jour fatidique ta vie s'était mise en suspens)
(dans l'attente de ces retrouvailles inévitables inéluctables…)
«Oui, tu verras! Toi aussi, tu baisseras les yeux à mon passage.»
Tu planes.
C'est ta place, au milieu. Tu t'y plais. Ta famille n’est pas riche mais, au regard du quartier où tu as grandi, c’est déjà la classe moyenne, des parents commerçants. Tu as toujours été un élève quelconque, excellant dans l'art de n'exceller en rien. Tu es fils unique, certes, mais la Nature a su réparer cet outrage en te faisant naître entre tes deux cousines, Odélie et Josetta, que tu considères comme des sœurs. On pourrait trouver insupportable cette médiocrité. Pas toi. La seule élévation à laquelle tu aspires est celle-ci: un toit et toi.
Non, devenir «quelqu’un» ne t’intéresse pas, contrairement à Jo. Elle, elle ne parle que de ça, à longueur de journée, des étoiles dans les yeux et de l’envie plein la bouche. Et quand tu l’écoutes, un sourire moqueur aux lèvres, tu ne peux t’empêcher de repenser à… Comment s’appelait-il, déjà… C’est un souvenir lointain, mais sa lente dissolution laisse intact la promesse – la menace? – qu’il t’a faite.
«Tu baisseras les yeux à mon passage!»
Peu importe sa nature, car le résultat est le même: elle te hante. Tu n’as jamais osé en parler, on te rétorquerait que ce ne sont que paroles en l’air, caprice d’enfant, tu es un adulte maintenant et force est de constater que ce garçon a disparu. Oui… Mais parfois tu as l'impression de ne rien te souvenir d'autre de ton passé, tant cette prophétie annihile tout de son éclat froid.
Ton téléphone s'affole: les prophéties attendront, une nouvelle livraison te réclame. Ton métier est une course contre la montre. Tu as commencé à la quincaillerie familiale, histoire de donner un coup de main, et le temporaire est devenu permanent. À pied, à vélo ou en tramway, voilà presque dix ans que tu sillonnes l'Arceau, du Pôle Hyperion aux recoins interlopes de la ZHT en passant par la cité blanche, ton sac rempli de courrier et de colis sur le dos. Tu jettes un œil rapide à l'adresse, tutoyant le vide à tes pieds, avant de dévaler l'escalier de secours pour rejoindre la terre ferme et la foule qui t'absorbe sans remous. Tu finiras de lire la lettre plus tard. Et puis tu iras la déposer à son véritable destinataire, l'air de rien, son enveloppe minutieusement scellée à nouveau. Insoupçonnable.
(…)
(mais c'est plus fort que toi zacharie)
(chaque visage que tu croises tu ne peux t'empêcher de le scruter t'attendant à voir ressurgir celui investi de ce pouvoir terrible)
(comme si depuis ce jour fatidique ta vie s'était mise en suspens)
(dans l'attente de ces retrouvailles inévitables inéluctables…)
«Oui, tu verras! Toi aussi, tu baisseras les yeux à mon passage.»
Tu te fais appeler Basile par tes nouvelles rencontres, sans vraiment de raison, parce que ça t'amuse. Pas particulièrement menteur, roublard plutôt: ton premier réflexe est de te protéger derrière un écran de fumée le temps de tâter le terrain. C'est que tu penses à ta pomme avant tout, hésitant à t'engager dans quelque chose si tu n'y vois pas le profit que tu pourrais en tirer (ce qui arrive rarement, tu as de l'imagination).
Tu es insaisissable, Zacharie, incapable de tenir en place, toujours à hue et à dia, traversant au pas de course l'une des innombrables passerelles de Veritas ou hurlant ta joie au Fortuna. D'ailleurs tu n'as pas de chez toi à proprement parler, sautant d'un squat à un canapé défoncé avec la maison de tes parents comme point de chute (mais tu préféreras toujours le minuscule appartement de Jo, roulé en boule au pied de son lit comme au temps lointain de vos soirées pyjamas).
Car tu les aimes tes parents, et tes cousines, toute ta famille à vrai dire, après tout la famille c'est sacré, quand on a grandi là où tu as grandi il faut se serrer les coudes – offre soumise à conditions. Tu n'es pas le plus facile à vivre, c'est vrai. Mais tu es quelqu'un d'accommodant, d'un calme qui peut surprendre quand on ne t'a connu qu'en soirées. Te faire des ennemi·es ne t'intéresse pas, d'ailleurs tu t'étonnerais d'en avoir. C'est que tu es à l'aise partout où tu vas, petit caméléon social – un astre brillant, un meneur magnétique, du charisme et du bagou à revendre. Tu es de toutes les fêtes, comme doué d'ubiquité, et tu es tout aussi prompt à t'éclipser pour regagner l'un de ces coins perchés dont tu gardes jalousement le secret, sous le soleil exactement (tu recharges tes batteries, tu fais le chat, tu photosynthèses).
Tu t'ennuies, en vérité. Ton quotidien te satisfait, mais tu peines à te débarrasser de cette impression d'être en sursis. Quelque chose se profile à l'horizon mais tu as beau avaler des kilomètres et des années, elle ne semble pas se rapprocher. Alors en attendant tu explores, tu fouilles, tu fouines, dans les Vestiges d'Antan et dans les vies des autres. Pour faire patienter ta curiosité, tu te sers allègrement dans les fragments d'intimité que tu transportes quotidiennement (et dans le danger de te faire prendre tu retrouves le même frisson que sur les toits: l'appel du vide).
Tu es insaisissable, Zacharie, incapable de tenir en place, toujours à hue et à dia, traversant au pas de course l'une des innombrables passerelles de Veritas ou hurlant ta joie au Fortuna. D'ailleurs tu n'as pas de chez toi à proprement parler, sautant d'un squat à un canapé défoncé avec la maison de tes parents comme point de chute (mais tu préféreras toujours le minuscule appartement de Jo, roulé en boule au pied de son lit comme au temps lointain de vos soirées pyjamas).
Car tu les aimes tes parents, et tes cousines, toute ta famille à vrai dire, après tout la famille c'est sacré, quand on a grandi là où tu as grandi il faut se serrer les coudes – offre soumise à conditions. Tu n'es pas le plus facile à vivre, c'est vrai. Mais tu es quelqu'un d'accommodant, d'un calme qui peut surprendre quand on ne t'a connu qu'en soirées. Te faire des ennemi·es ne t'intéresse pas, d'ailleurs tu t'étonnerais d'en avoir. C'est que tu es à l'aise partout où tu vas, petit caméléon social – un astre brillant, un meneur magnétique, du charisme et du bagou à revendre. Tu es de toutes les fêtes, comme doué d'ubiquité, et tu es tout aussi prompt à t'éclipser pour regagner l'un de ces coins perchés dont tu gardes jalousement le secret, sous le soleil exactement (tu recharges tes batteries, tu fais le chat, tu photosynthèses).
Tu t'ennuies, en vérité. Ton quotidien te satisfait, mais tu peines à te débarrasser de cette impression d'être en sursis. Quelque chose se profile à l'horizon mais tu as beau avaler des kilomètres et des années, elle ne semble pas se rapprocher. Alors en attendant tu explores, tu fouilles, tu fouines, dans les Vestiges d'Antan et dans les vies des autres. Pour faire patienter ta curiosité, tu te sers allègrement dans les fragments d'intimité que tu transportes quotidiennement (et dans le danger de te faire prendre tu retrouves le même frisson que sur les toits: l'appel du vide).
Leader·euse
Suiveur·se
Extraverti·e
Introverti·e
Logique
Émotionnel·le
Égoïste
Généreux·se
Optimiste
Pessimiste
Téméraire
Prudent·e
Démonstratif·ve
Calme
Ambitieux·se
Satisfait·e
Déloyal·e
Honnête
Désinvolte
Sérieux·se
En savoir plus
- Fun facts
- Questions
Enfants, Zacharie et ses cousines ont essayé de créer leur propre langue secrète pour ne pas se faire comprendre des adultes. Ce fut un succès mitigé. ••• Sa saison préférée est le soleil de minuit, celles qu'il abhorre sont l'été et la mousson. ••• Il a caressé l'idée de suivre des études supérieures juste pour le plaisir de vivre à Veritas et profiter de son architecture aérienne. ••• Le sucre lui donne facilement des maux de têtes. ••• Peut-être pour cette même raison, il ne tient vraiment pas bien l'alcool. ••• Il se ronge les ongles, une mauvaise habitude de jeunesse dont il n'a jamais su se défaire. ••• Sa cynophobie a déjà pu lui poser des problèmes dans le cadre de son travail, car le simple écho d'un aboiement suffit pour déclencher sa réponse combat-fuite. ••• Il se serait bien vu conducteur de tram, sinon. Il trouve les trams très… poétiques. ••• Il se vante d'avoir déjà goûté à chaque plat du menu du O'Pizza. ••• S'il est introuvable, c'est qu'il est au CinéMaX. On le soupçonne d'être la seule raison de la survie de l'établissement. ••• Il chante faux mais avec beaucoup d'enthousiasme, au grand dam du public du Fortuna.
Quel est votre niveau de connaissance vis-à-vis des lignées ? Quelle est votre opinion sur ces dernières ? Zacharie a des Lignées une connaissance assez fluctuante, nourrie de beaucoup de rumeurs et du peu de vérités qu'il glane ici et là au gré de ses pérégrinations et de ses indiscrétions. Mais tout cela est encore trop abstrait et, à vrai dire, ne l'intéresse pas plus que ça.
Un souvenir qui vous est cher ? Plusieurs… Zacharie et ses deux cousines, Odélie et Josetta, sont enfants uniques mais proches en âge (Odélie a trente ans, Zacharie vingt-huit, Josetta vingt-six). Ayant toujours vécu dans le même pâté de maisons, ils ont spontanément formé une adelphie de fortune, avec les souvenirs d'enfance qui vont de pair.
Par quelles compétences vous illustrez-vous (technologiques, intellectuelles, physiques, humaines, etc.) ? D'avoir été coursier pendant dix ans, Zacharie a la carte de l'Arceau – ses rues, ses sous-sols, ses toits – gravée dans la tête et les jambes. À la longue, il a aussi fini par retenir les horaires des tramways et connais un certain nombre de codes d'accès à divers bâtiments, faisant de lui un plan et un trousseau de clefs sur pattes. Ce qui est étonnant, c'est qu'il ne semble même pas conscient de cette mémoire prodigieuse: pour lui, c'est une seconde nature.
Plutôt compote d’insectes, canard laqué cultivé ou steak de durian délicatement fumé au maroilles ? Compote d'insectes, évidemment.
Votre pire cauchemar ? Devoir s'occuper d'un chenil: Zacharie a la phobie des chiens.
Utilisez-vous souvent DysCord ? Il y passe sa vie, c'est l'un de ses outils de travail.
Avez-vous des projets, des ambitions, pour le futur ? Il attend. Tout le reste n'est là que pour passer le temps.
Souhaitez-vous explorer la Mer d’Albâtre ? Si votre parcours vous y a déjà mené, quelles furent vos impressions de cette étendue ? La Mer d'Albâtre l'intrigue et le repousse. Il évite de trop y penser. Pour l'heure, les Vestiges d'Antan bornent la frontière de son désir d'exploration.
Pseudonyme
XudePronoms
Il/IelSouhaitez-vous participer à l’intrigue ou non ?
Je souhaite participer activement.Autre chose à rajouter ?
Ace j'attends encore ta recette de boulettes de spaghettis à la compote.