Une forêt à la dénomination légèrement lugubre, mais qui s’explique par le fait qu’elle est souvent le lieu de rassemblement des fêtard·es impénitent·es cherchant l’évasion, attiré·es par sa proximité de la ville et l’absence relative de dangers. Clameurs joyeuses et éclats de voix en émanent donc régulièrement, se répercutant en échos jusqu’à ses lisières. De façon curieuse, plus on progresse vers ses profondeurs et plus les feuillages se parent de couleurs étonnantes : de violet, de rose, de bleu, d’orange — et ainsi de suite, dans un éventail chromatique éblouissant. Beaucoup de ses habitué·es affirment qu’on peut également apercevoir des fées au cœur de la forêt, mais les esprits plus rationnels préfèrent imputer ces « visions » à la profusion de champignons hallucinogènes qui prolifèrent sur le sous-bois et que beaucoup de malheureux·ses consomment en toute imprudence.